Il augmente ensuite le nombre des membres du Sénat à 900, ce qui enlève son prestige à l’aristocratie sénatoriale et assure sa soumission. J.-C. commence la guerre sociale, qui oppose le Sénat et les Italiens. Lorsque le traité est ratifié, par Cassius Vecellinus pour Rome, dont le traité tire son nom, la République romaine conclut avec la ligue un traité entre égaux, un fœdus æquum. Comme le Sénat est la seule institution politique à être éternelle et continue, comparé au consulat qui expire au terme d’un mandat annuel, il acquiert la dignité des traditions antiques et est considéré comme le gardien des coutumes ancestrales. J.-C. à quatre puis finalement six en 197 av. Il devient tribun de la plèbe et dépose une loi nommé Lex Sempronia limitant l'occupation du domaine public à 125 hectares par personne avec un bonus de 250 jugères par enfant. La source du pouvoir du Sénat républicain est son auctoritas, qui découle de son prestige fondé sur les coutumes et la dignité et ceux de ses membres (mos maiorum ou « coutume des ancêtres »). *FREE* shipping on qualifying offers. Les occupations illégales des terres par la noblesse sont déclarées nulles. J.-C. avec Calpurnius Bibulus comme collègue. Les institutions de la République romaine ne sont pas toutes fondées dès l'établissement du régime républicain. J.-C. tandis que César voit son mandat en Gaule rallongé de cinq ans. Le tribun est un défenseur de la plèbe. Puis il fait la conquête du Proche Orient en 64 et 63 av. 30 relations. Cela crée autour de Rome un rempart contre les Volsques et les Èques[20],[21] puisque Rome s'allie aussi aux Herniques en 486 av. Le dictateur détient les pleins pouvoirs pour six mois au maximum (typiquement : une saison de guerre), même dans les limites du pomerium[14],[15], et doit s'adjoindre un maître de cavalerie, qui est en quelque sorte son chef d'état major[16]. Les plébéiens détenant déjà de nombreuses magistratures, leur nombre au Sénat augmente probablement rapidement. J.-C., les plébéiens s’organisent par tribu plutôt que par curie[53],[54], rendant les plébéiens politiquement indépendants des patriciens[55]. Les magistratures sont électives et annuelles, hormis la censure, la dictature et la fonction d'interroi. Les plébéiens nomment leurs nouveaux représentants « tribuns de la plèbe ». La ville campanienne se soumet totalement à Rome qui intervient donc pour protéger ses nouvelles terres. Il est associé à Minerve et Junon et forme la triade capitoline qui protège la cité. Les Romains annexent Capoue, et commencent en 312 av. Les vaincus, qui perdent leurs possessions extérieures, doivent payer un énorme tribut à Rome qui devient la première puissance de la Méditerranée occidentale en 202 av. J.-C., après avoir fait la paix avec Mithridate, Sylla retourne à Rome et reprend le contrôle de la ville par la force. Mais la République trouve en la personne d'Hannibal un adversaire redoutable, un homme politique et militaire de génie. J.-C., une vague de corruption politique et de violence balaie Rome. Afin de réduire les risques de voir un meneur ambitieux rassembler trop de pouvoirs comme l'ont fait Marius puis Cinna en monopolisant le consulat plusieurs années consécutives ou comme il a pu le faire lui-même, Sylla fait en sorte que chaque magistrat ait à attendre dix ans minimum avant de pouvoir se porter candidat à la même magistrature. En 82 av. Lors d'une bataille, c'est quasiment toujours la même stratégie qui est employée, que les soldats-citoyens connaissent, et qui fait que malgré le fait que chaque bataille se fasse sous un général différent, l'armée combat toujours selon la même organisation. Cassius et Brutus sont tués en 42 av. À la suite de la prise de Véies, personne ne peut, parmi les villes du Latium, menacer Rome, qui domine les villes latines. J.-C. la magistrature la plus élevée en dignité, occupant le dernier échelon du cursus honorum[18]. J.-C., Octave prend soin de faire prêter un serment de fidélité à tous les citoyens romains d'Italie et aux États vassaux. Sur la scène politique romaine, Sylla acquiert un prestige considérable, par ses victoires et par son habileté dans le commandement de ses soldats. Il y multiplie les victoires jusqu’à la mort de ce dernier. En effet, c'est la libération de Rome, la chute de la monarchie de Tarquin le Superbe, mais c'est surtout l'établissement de la République, la Res Publica, qui garantit la souveraineté de l'Etat et ses membres. Plusieurs conditions sont nécessaires pour avoir accès au Sénat : avoir exercé une des magistratures du cursus honorum, disposer d'une fortune foncière et avoir été choisi par les censeurs qui complètent tous les cinq ans l'album sénatorial. Si un magistrat, une assemblée ou le Sénat ne se conforment pas aux ordres d’un tribun, celui-ci, en usant de l’intercessio, pourra bloquer cette action particulière. Porsenna, roi étrusque de Clusium, assiège Rome pour rétablir Tarquin le Superbe, mais renonce devant l’obstination des Romains[12],[13]. Le régime républicain s'est formé peu à peu à partir du début du Ve siècle av. Les comices tributes sont rassemblés sur la base des tribus dont le nombre passe de vingt vers la fin du Ve siècle av. En ce qui concerne les tribuns de la plèbe et les édiles plébéiens, ils ne sont pas à proprement parler des magistrats : ils ne sont pas concernés par la répartition des « pouvoirs majeurs ». Le développement des différentes assemblées et magistratures a été progressif et hétérogène, elles sont créées au fil du temps et selon les besoins et subissent de multiples mutations, souvent en parallèle avec l'évolution institutionnelle des cités grecques . Le rapprochement entre les tribuns et le Sénat facilite la création d’une nouvelle aristocratie plébéienne : la plupart des plébéiens élus aux magistratures proviennent d’une de ces familles plébéiennes. Heurgon relève que les fastes consulaires des premières années de la République recensent plusieurs noms d’origine étrusque comme magistrats, indices d’une présence étrusque perdurant à Rome au-delà de 509. En 48 av. Le pater familias est le chef absolu de la famille. La diplomatie joue en effet dans la conquête romaine un rôle souvent négligé au profit des aspects purement militaires. Le Sénat gère également l’administration civile au sein de la ville. J.-C., rendant les quartiers populaires insalubres et la ville désordonnée et malsaine, obligeant quelques mesures, comme une loi de César interdisant la circulation des véhicules de jour[156]. Pour faire face à toutes ces difficultés le Sénat nomme Pompée à la tête d'une armée qui bat Sertorius. Ces deux restrictions limitent leur pouvoir et réduisent les risques qu'une autre tyrannie soit établie[9]. J.-C. Ce dernier utilise ensuite le concile plébéien pour le mettre en accusation. L'obligation de rendre un culte aux défunts rend nécessaire le fait d'avoir des enfants ou d'en adopter. La religion romaine antique est avant tout un polythéisme ritualiste. J.-C., Rome s'empare de Fidènes une première fois[31], qui devient une colonie romaine, puis définitivement en 425 av. La dernière modification de cette page a été faite le 19 décembre 2020 à 18:18. J.-C., les lois de Rome sont orales, et leur application à l’appréciation des consuls. Les sculptures grecques ornent les jardins du Palatin ou des maisons de campagne et la cuisine romaine est essentiellement grecque. Le droit romain reconnaît seulement aux familles patriciennes une entité juridique[48]. Par contre, les gouverneurs des provinces reçoivent des indemnités et les esclaves publics un petit salaire. Cette guerre et cette prise sont un évènement majeur dans l'histoire romaine : pour la première fois, les soldats-paysans restent dans l'armée plus d'une année entière, sans rentrer chez eux pour l'hiver, et pour la première fois, en compensation, ils reçoivent une paie[36], provenant d'un impôt payé par les autres citoyens (c'est la création du futur tributum). nécessaire]. Les préteurs sont élus tous les ans par les comices centuriates. J.-C., au moment où Octave reçoit le titre d'Auguste. Rome a donc gagné contre Hannibal, que l'histoire met au rang des grands stratèges et des fins tacticiens. Les trois premiers tribuns militaires à pouvoir consulaire sont patriciens, et abdiquent peu de temps après, laissant place à des consuls élus parmi le patriciat[62]. » en latin) attribuée à Brennus[42]. Après la destitution de Lépide en tant que triumvir par Octave, les deux hommes se retrouvent face à face. À la suite de l'élection d'un roi à Véies pour diriger la ville, les autres villes étrusques restent neutres, n'étant pas favorables au nouveau dirigeant véien, et voyant leurs frontières menacées par les hordes gauloises[34]. Il bénéficie du soutien du peuple mais se trouve opposé à l’aristocratie qui perdrait une grande quantité d’argent si cette loi était ratifiée. L’opinion sur la corruption électorale au sein de la plèbe 98 2.7. À la suite de la deuxième guerre punique, dont Rome sort vainqueur mais avec un bilan humain et économique lourdement négatif, la République se retrouve seule maître de toute une partie du bassin méditerranéen où les territoires sont florissants. La république romaine est une phase de la civilisation de la Rome antique qui débute en 509 av J.C.A la chute de la monarchie dont le dernier représentant est Tarquin Le Superbe. Seuls les citoyens propriétaires ont le devoir de se battre pour la République. Ils ne jouent qu'un rôle mineur sous la République, et à la fin de la République, seuls les licteurs représentant chaque curie se réunissent. Selon les sources romaines, Manlius réinstaure la discipline de l'armée en exécutant son fils pour désobéissance, alors que Decius sacrifie sa propre vie aux dieux pour que Rome ait la victoire. Cela ne doit pas masquer cependant les profondes transformations qui ont touché la société romaine durant les cinq siècles d'existence de la République. La victoire se décide donc plutôt dans les déplacements avant la rencontre sur le champ de bataille, où la rigueur et la discipline romaine sont souvent décisifs. Durant la période consécutive à la révolution ayant entrainé la chute du dernier roi de Rome, le Sénat et les assemblées ont aussi peu de pouvoirs que sous la Royauté. Ensuite, vers 435 av. Il prépare une campagne militaire contre Mithridate VI, roi du Pont quand un plébiscite lui retire son commandement au profit de Marius. En 326 av. À la bataille de Veseris, les Romains, sous les ordres des consuls Decius Mus et Manlius Torquatus, battent les Latins. Les autres fermiers ne bénéficiant pas de ces avantages ne peuvent plus exploiter leurs terres à profit et font faillite. Caius propose aussi une loi qui donnerait aux cités italiennes alliées les mêmes droits que les citoyens romains, mais il est abandonné, les citoyens romains préférant conserver leurs droits, puis assassiné à son tour. Cependant, la plupart des magistrats sont toujours des patriciens pendant des décennies. Selon cette organisation, les classes les plus élevées (la cavalerie et la première des cinq classes d’infanterie) contrôlent suffisamment de centuries pour obtenir la majorité à chaque vote. La concession du droit de cité sine suffragio – tous les droits du citoyen à l'exception du droit de vote – permet une unification juridique et la consolidation de liens forts sans remettre en cause, dans un premier temps, l'équilibre politique de Rome[69],[70]. Cependant, Pyrrhus se voit contraint d'abandonner la Sicile pour s'occuper d'autres affaires en Italie méridionale[87]. Du même auteur Le Patronat judiciaire au dernier siècle de la République romaine École française de Rome, 1992 La Romanisation de l’Italie Aubier, 1994; Flammarion, «Champs», 1997 Entre 90 av. J.-C., ce à quoi Rome répond en envoyant de nouveau ses légions en Grèce, chassant les Séleucides. J.-C. Les lois critiques de cette période sont toujours ratifiées par le Sénat. À partir de 202 av. Le soulèvement part d'Asculum et de nombreux pe… Seuls les chevaliers conservent leurs avantages[134]. Une première guerre, privée, est menée par les Fabiens, massacrés à la bataille du Crémère[30]. Durant toute la République, l’évolution des institutions se fait au rythme des conflits opposant l’aristocratie aux citoyens ordinaires. J.-C. Il est « élu » consul tous les ans. A Rome deux groupes sociaux animaient la politique, mais un groupe détenait une supériorité de l’autre. Les consuls convoquent le peuple réuni en comices pour les décisions essentielles. En effet, les Romains sont divisés à l'origine en deux groupes, les patriciens et les plébéiens. La fin de la République voit une place toujours plus grande accordée à la culture grecque hellénistique, bien différente de l'hellénisme archaïque et classique qui était présent à Rome dès l'époque royale[Quoi ?] Il faut attendre l'arrivée au pouvoir de Sylla pour que la dictature réapparaisse mais dans des conditions bien différentes de ce qui a pu se passer au début de la République. Il commence par reconstituer les effectifs du Sénat, décimés par les années de guerre civile, et augmente le nombre maximal de sénateurs qui passe de 300 à 600. En continuant dans cette logique, les hommes au pouvoir pourraient supprimer toutes les contraintes constitutionnelles à la volonté du peuple et se retrouver alors avec un État dirigé temporairement par une majorité populaire au pouvoir absolu. Sylla reprend la ville par la violence et fait massacrer les derniers soutiens politiques de Marius. L'apport financier consécutif à toutes ces guerres et ces territoires absorbés est tel que lorsque Paul Émile revient en triomphe avec un butin immense de Macédoine[125], les citoyens romains sont exemptés de l'impôt du tributum en 167 av. En 62 av. J.-C., la guerre des ordres a pris fin par les lois hortensiennes qui retirent au patriciat sa dernière arme contre la plèbe, résolvant ainsi un des grands problèmes des débuts de la République. L’aristocratie terrienne commence alors à les racheter à des prix très faibles et les exploitent avec de la main d’œuvre bon marché, réduisant leurs coûts de production. Le Sénat joue un rôle majeur pendant cette période, celle-ci étant dominée par des questions de politiques étrangères et d’ordre militaire. Cependant, à Rome, les émeutes se succèdent à chaque élection. Il dispose pour cela de légions et de l'appui du Sénat. Une partie des anciens Latins qui formaient la Ligue latine est incorporée à Rome avec la citoyenneté. Bien que le tribunat ne fasse pas à proprement parler partie du cursus honorum, il est parfois considéré comme une magistrature intermédiaire entre l’édilité et la préture. En 80 av. L’autorité suprême du Sénat découle de l’estime et du prestige des sénateurs, et se fonde à la fois sur les précédents et la coutume. En effet, ceux-ci, bien que faisant partie de la République depuis longtemps et bien que fournissant des contingents militaires importants à l'armée romaine, n'ont pour la plupart pas acquis le statut de citoyens et sont toujours considérés comme des sujets[140].