La critique (française, surtout) ne sait pas trop sur quel pied danser avec ses films : il faut dire que le parcours accompli depuis Eraserhead a suscité à la fois de très grands espoirs (avec Elephant Man) et une immense déconvenue (avec Dune). Lire ses 33 critiques, Suivre son activité Maîtrisant à la perfection tous les codes de genres, le cinéaste mêle avec une constante imprévisibilité l'horreur, le film noir, la comédie, inévitablement liés à une pluralité de tons, sans toutefois que le film paraisse lourd. Blue Velvet est le point d’origine d’un cinéma qui ne cessera de se déconstruire , de se décomposer, de chercher le grotesque du monde et du rapport complexe entre rêve et réalité, amour et mort. Le film entraine le spectateur dans un milieu malsain, pleins de pervers sexuelle et de gens atteints. Blue Velvet, c’est aussi la quintessence du film lynchien, la toile sur laquelle se projettent ses obsessions de cinéaste, sans parvenir encore à la maturation qui tendront ses futurs films. Du ciel bleu aux fourmis noires, l’apprentissage serait alors celui du Mal présent dans la terre. Blue Velvet fait partie de ces films stimulants car, plus on se penche dessus, plus on découvre des liens, qui en retour génèrent de nouvelles interrogations. Faites vous une idée du film grâce à la note des membres et Un film étrange, qui laisse certes une réelle impression après son visionnage, sans pour autant nous convaincre totalement. On n'apprendra rien d'autre d'un long-métrage bien trop long, dont l'histoire nous pousse désespérément à chercher ailleurs ce que le film ne contient pas. What's worse? Un film malgré tout assez intelligent et stupéfiant, qui surprend par ce contraste drastique entre les deux mondes qu'il expose ! Kyle MacLachlan (que l’on peut voir comme un alter-ego du cinéaste Esthétiquement, c'est juste superbe (comme tous les films du génial Lynch), la bo est superbe même si les meilleurs moments sont quand il n'y a pas de musique, ce qui rend ces scènes très angoissantes, les acteurs jouent très bien, etc. Parcours d’initiation, parcours surtout de plongée dans la fiction qui, seule, s’avère capable de ramener à la vie ce qui semblait mort. A film this painful and wounding has to be given special consideration. James Cameron, avec Intéressant donc, sans être toutefois emballant. Retrouvez toutes les informations sur Blue Velvet sorti en 2001 : casting complet, acteurs, scénariste, réalisateur. Lire ses 1 745 critiques, Suivre son activité The director is either denying the strength of his material or trying to defuse it by pretending it's all part of a campy in-joke. Un thriller à la fois cauchemardesque et envoûtant, dans lequel David Lynch gratte le vernis d'une Amérique puritaine et tranquille, trop belle et trop lisse, pour en laisser apparaître les pires travers. Lire ses 73 critiques, Suivre son activité Slapping somebody around, or standing back and finding the whole thing funny? Ils ne manqueront pas de découvrir des choses cachées. Magique ! En effet, si l’histoire semble s’offrir de manière plus fluide au spectateur, il n’en demeure pas moins, comme toujours chez ce cher David, complexe, symbolique et énigmatique. Blue Velvet est un mystère sensible et artistique sur le mystère humain, un acte de foi dans les pouvoirs de la fiction et dans l’importance de savoir raconter des histoires, un chef-d’œuvre qui puise dans le Mal comme dans une source vive pour comprendre l’amour et la complexité des rapports de l’être au monde. In "Blue Velvet," Rossellini goes the whole distance, but Lynch distances himself from her ordeal with his clever asides and witty little in-jokes. Don't stop the presses. Pas de fantômes, pas de surnaturel, même pas de visions surréalistes ou de construction scénaristique hyper complexe, non. : A film this painful and wounding has to be given special consideration. Je le déconseille donc à ceux qui veulent se reposer l'esprit ou se détendre. 306 abonnés Velvet … Lynch réalise encore une fois un objet cinématographique d'une élégance folle. I like the details. Il aura fallu, entre-temps, goûter au Mal et frapper sans adhérer à ses coups, dans la seule preuve que le l’obscurité réside en chacun, de même que le bizarre. La trajectoire qui suivrait aussitôt le film serait celle d’un long apprentissage, dans la tradition des romans du XIXe siècle. Le film pourrait presque se voir comme un brouillon de Twin Peaks , un ancêtre de Mulholland Drive , une ébauche de Lost Highway . Le mensonge, c'est également le masque que porte chacun des personnages afin de mieux cacher ses intentions profondes. Adrienne Boutang et Célia Sauvage, Les Teen Movies, p. 13). Avec Jeffrey portrays the aspect of a … Though not recommended for young viewers, BLUE VELVET is no "torture-porn" or slasher-splatter action that Hollywood commonly aims at the teen market. Everyday town life is depicted with a deadpan irony; characters use lines with corny double meanings and solemnly recite platitudes. L’un des films les plus réussis de David Lynch, en … Il y a, évidemment, cette oscillation permanente entre fascination / répulsion pour ce qu'il y a de pire en nous comme en tout être humain. But "Blue Velvet" surrounds them with a story that's marred by sophomoric satire and cheap shots. I also like that it shows texture. Décevant. se demande Sandy ; Frank qui insinue un rapport de domination à Jeffrey en répétant les paroles de "In Dreams" de Roy Orbsion, écoutée précédemment dans une scène culte : "In dreams I walk with you / In dreams I talk to you / In dreams you're mine all the time / We're together in dreams, in dreams" ), dont le vertige n'est pas seulement cérébral mais aussi émotionnel. Notre personnage principal constitue d’ailleurs un ingénu, un jeune homme encore vierge de toute expérience et crédule dans sa conception de l’existence. Dès les premiers plans, le ton est donné, la caméra bouge avec fluidité, les cadrages sont d'une grande justesse et l'ambiance est posée. Le tout est servi par une écriture superbe et audacieuse et une bande originale divine. Le casting, typiquement Lynchien, s’avère lui aussi sans fausse note et si K. MacLachlan est une nouvelle fois parfait, le prix de la meilleure performance du film revient sans conteste à Dennis Hopper qui signe-là l’interprétation la plus angoissante et la plus troublante de sa carrière. . On another level, we're told a story of sexual bondage, of how Isabella Rossellini's husband and son have been kidnapped by Dennis Hopper, who makes her his sexual slave. Politique de cookies | Qui sommes-nous | C'est un chef d'oeuvre mais pas du fantastique, plus du surréalisme. Lire ses 801 critiques, Suivre son activité Il faudra attendre Lost Higway (1997) et Mullholand drive (2001) pour que la dimension psychologique atteigne son paroxysme dans l'univers surréaliste de David Lynch. Je me suis retrouvé à m'interroger sur les symboliques proposées par Lynch, me demandant si je n'en loupais pas certaines : les contrastes, comme les images idylliques du début, le ciel bleu, les jardins impeccables, le pompier qui salue, images ternies par le malaise du père du héros, ou comme Sandy la blonde et innocente jeune fille opposée de Dorothy la brune sulfureuse perturbée et perturbante. Benjamin Lavernhe, Sara Giraudeau, Kyan Khojandi, De Lire ses 1 726 critiques, Suivre son activité Loccasion de voir ce quil reste de lémerveillement et de lagacement provoqué par ce film controversé à sa sortie (en 1986 aux États-Unis et 1987 en France). Un film à classer avec Lost Highway, c’est-à-dire dans la catégorie des films malsains ou le fond est encore pire que le contenue. Roger Ebert was the film critic of the Chicago Sun-Times from 1967 until his death in 2013. The great imagery continues as the camera burrows into the green lawn and finds hungry insects beneath - a metaphor for the surface and buried lives of the town. Ce projet habitait le réalisateur dElephant Man depuis un moment… Le film brise sans cesse sa prétendue linéarité par des dialogues et des situations qui interrogent la logique de la diégèse ("Where is my dream ?" If the sexual scenes are real, then why do we need the sendup of the "Donna Reed Show"? Revue de presse | If "Blue Velvet" had continued to develop its story in a straight line, if it had followed more deeply into the implications of the first shocking encounter between Rossellini and MacLachlan, it might have made some real emotional discoveries. She is degraded, slapped around, humiliated and undressed in front of the camera. L’univers de David Lynch est un cadeau fait au cinéma et plus encore aux cinéphiles. La maîtrise des univers, des couleurs et de la musique est en revanche l'élément qui fait de Blue Velvet un film dans la lignée "Lynch". Film de Dan Gilroy avec Jake Gyllenhaal, Rene Russo, Toni Collette : toutes les infos essentielles, la critique Télérama, la bande annonce, les diffusions TV et les replay. Blue Velvet est un peu comme un McGuffin déguisé, un « héros » plus que discutable, des rêves qui n’en sont pas, un réel mal défini, des frontières poreuses. À travers le passage d'un monde rutilant et empreint d'un bonheur et d'une beauté intangibles à celui - contigu - nauséabond où règne la terreur, la misère et le sexe, Lynch ne laisse passer qu'un message : celui du passage pour un adolescent de l'enfance à l'âge adulte. Alors qu'on peut en effet être séduit par de nombreux aspects, notamment vers le début du film, on a en revanche un peu plus de mal à rentrer dans toutes les obsessions Lynchéennes se promenant dans ce film. That's what Bernardo Bertolucci delivered when he put Marlon Brando and Maria Schneider through the ordeal of "Last Tango in Paris." Des personnages déjantés : Frank, le pervers psychopathe, campé par un incroyable Dennis Hopper. Hopper leaves. In 1975, he won the Pulitzer Prize for distinguished criticism. Le scénario est extrêmement complexe, mais aussi sophistiqué que macabre. Lire ses 1 422 critiques, Suivre son activité