Dans sa chronique musicale du Temps il critiqua à plusieurs reprises « cet inexplicable boléro tombé du purgatoire un jour de pluie, expression parfaitement adéquate de la commande pressée, erreur unique dans la carrière de l'artiste le moins sujet à l'erreur »[61], le qualifia de « seule tache dans une collection unique »[62] et affirma qu'il aurait « préféré, pour la gloire de Ravel, qu'il négligeât de [l]'écrire »[63]. Everything went well until the final part, where, in spite of myself, I increased the tempo by a fraction. [18] Ravel said in an interview with the Daily Telegraph that the piece lasts 17 minutes. Nichols fait remarquer que Ravel avait manifesté dès 1924 l'intention d'écrire un poème symphonique sans sujet, dont tout l'intérêt serait tourné vers le rythme[N 49]. Exemplaire unique à l'encre de Chine sur papier Canson 200g/m², dont le geste plastique est répété 169 fois. Elles sont très rarement jouées en public. Elle sert d’introduction et de conclusion à l’œuvre, précède chaque entrée des thèmes et, répétée huit fois en arrière-fond des mélodies, leur sert d’accompagnement rythmique et harmonique. Boléro is a one-movement orchestral piece by the French composer Maurice Ravel (1875–1937). Son ambitus est d’une neuvième majeure (de do3 à ré4 pour la flûte). Boléro’s famous theme came to him on holiday in Saint-Jean-de-Luz. Presque rien. ». Le rythme joue un rôle fondamental dans l'œuvre et associe deux motifs superposés[67],[77] : La mélodie du Boléro est entièrement diatonique. Pour la quatrième exposition, c’est la trompette avec sourdine qui intervient mezzo-piano, doublée par le retour de la flûte à l’octave supérieure mais pianissimo, devant donc se fondre dans le timbre du cuivre bouché et créer ainsi une nouvelle sonorité. Le long des murs, dans l’ombre, des buveurs attablés, qui causent entre eux ; au centre, une grande table, sur laquelle la danseuse essaie un pas. Le climax de la mélodie est atteint dans l'antécédent, avec la répétition insistante, neuf fois consécutives, de la note ré bémol, à la suite de quoi, par mouvements progressifs et conjoints, suggérant des modes exotiques (gamme andalouse), la mélodie suit une lente descente sur plus de deux octaves. He was afraid that my Mediterranean temperament would overtake me, and that I would rush the tempo. He then changed his mind again and decided to write a completely new piece based on the musical form and Spanish dance called bolero. Selon la violoniste Hélène Jourdan-Morhange, « si le Boléro n'a pas la plus belle place dans notre cœur, soyons lui reconnaissants d'avoir donné aux plus simples le goût de la musique de Ravel, la curiosité de connaître toute son œuvre et d'avoir éclairé d'une lumière plus intense le nom de ce génie si français »[128]. Suivant un raisonnement analogue, Marnat considère que le thème devient « intoxicant »[102] à force de répétition et que « cette musique venue d'un Orient de pastorale aboutit à la plus hurlante des apocalypses »[111]. Le Boléro de Ravel a annoncé la musique répétitive américaine des années 1960 (Terry Riley, Steve Reich) et tout un pan de ce que depuis la fin du XXe siècle on nomme la musique classique post-moderne : souci de popularité en restant dans le domaine tonal, goût pour le concret, rejet d’un lyrisme trop intime, travail sur la matière sonore à l’intérieur de ce cadre, grâce aux variations. La première ritournelle, répétée une fois dans un pas à peine perceptible, introduit l’œuvre pianissimo ; chaque nouvelle ritournelle est orchestrée différemment, s’élargissant, s’enrichissant et participant à l’effet de crescendo par palier, jusqu'à la dernière ritournelle, jouée deux fois fortissimo par tout l’orchestre sous le fracas des percussions (timbales et, en alternance sur chacun des trois temps, grosse caisse, cymbales et tam-tam) et avec d'impressionnants glissandos de trombones, précédant de peu l’effondrement final. Ce n'est pas que son, « la valeur de la chose écrite dépend de la valeur de l'homme qui l'écrit », « Toute l'habileté de notre rhétorique classique serait incapable de nous faire accepter vingt variations rythmiques, mélodiques et contrapuntiques sur un thème de ce genre. Personne au monde – sauf ce cher Enrique Arbós – ne pouvait s’attaquer aux Iberia d’Albéniz. L'Opéra Garnier fit salle comble pour la première, qui attira notamment Diaghilev, Stravinsky, Misia Sert, la princesse de Polignac et Maïakovski[17]. Le musicologue Serge Gut a analysé en 1990 l'utilisation ravélienne de la répétition, notamment rythmique, dont il trouve des exemples dès la Habanera pour deux pianos, œuvre de jeunesse du compositeur (1895), et qu'il met également en évidence dans Le Gibet (1908), dans la bacchanale finale de Daphnis et Chloé (1912) et dans La Valse (1919). (...) Le morceau est en lui-même une école d'orchestration. PLAYLIST VIDEO. Avec son dessin sensuel, la mélodie du Boléro de Ravel (1928) est marquante, mais ce n'est pas elle qu'on remarque d'abord, mais le rythme obstiné qui parcourt tout ce morceau, le rythme du boléro, danse espagnole lente mais inexorable. Le Boléro est une oeuvre typique du XXe siècle, l'utilisation du Saxophone et des nombreuses C’est d’ailleurs la danseuse russe et icône de la Belle Époque Ida Rubinstein qui commanda l’œuvre à Ravel. La British Library en a été dépositaire de 1981 à 1986 dans le cadre d'un échange (Zweig MS-74)[N 52]. [10], On 4 May 1930, Toscanini performed the work with the New York Philharmonic at the Paris Opéra as part of that orchestra's European tour. While working on the transcription, Ravel was informed that the movements had already been orchestrated by Spanish conductor Enrique Fernández Arbós, and that copyrightlaw prevented any other arrangement from being made. Pour Michel Philippot, « si le Boléro dut son succès à la répétition incantatoire d'une même ligne mélodique, le génie de son auteur réside en la variation perpétuelle de l'instrumentation et de l'orchestration qui, remplaçant les développements traditionnels, en font l'une des œuvres les plus originales du début du XXe siècle »[88]. La ritournelle est la clé de voûte du Boléro. La mélodie, très conjointe et richement syncopée, commence sur la tonique aiguë, descend d’abord en arabesque sur la dominante, puis, reprenant plus haut sur la sus-tonique, redescend en ligne sinueuse vers la tonique grave, semblant vouloir déborder de son cadre. Une autre gageure, instrumentale celle-là, est notée par le musicologue Roger Nichols, pour qui le Boléro est « l'Everest du joueur de caisse claire » et, dans le solo suraigu de la onzième entrée mélodique, la hantise des trombonistes[91]. Dans Le Ménestrel du 17 janvier 1930, le critique Pierre de Lapommeraye a rapporté une impression similaire après la première du Boléro au concert, dirigée par Ravel quelques jours plus tôt. En 1931, Intégrales d'Edgard Varèse offre un hommage purement musical, par le biais d'« une pièce rapportée, un hommage au Boléro de Ravel, une citation » confiée à la trompette et aux cors dans la quatrième section de la partition[129]. Non : le Boléro doit être exécuté à un tempo unique du début à la fin, dans le style plaintif et monotone des mélodies arabo-espagnoles. 2 clarinettes si ♭, l’une jouant de la petite clarinette mi ♭, 1 clarinette basse si ♭, 1 saxophone soprano en si ♭(*) et 1 saxophone ténor en si ♭. Le Boléro de Ravel a également été à l'origine du nom d'une association belge de cyclisme : Le Beau vélo de RAVeL[135], le RAVeL étant un réseau wallon de voies réservées aux usagers lents, c'est-à-dire non motorisés : piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduite, patineurs, cavaliers. J’ai fait exactement ce que je voulais faire, et pour les auditeurs, c’est à prendre ou à laisser. La chorégraphie de Boléro était l'œuvre de Bronislava Nijinska. Son ambitus, de deux octaves et un demi-ton (soit une seizième mineure, de do2 à ré bémol4 pour le basson) est bien plus considérable. While working on the transcription, Ravel was informed that the movements had already been orchestrated by Spanish conductor Enrique Fernández Arbós, and that copyright law prevented any other arrangement from being made. La répétition formelle musicale préexiste également au sein de la Musique d'ameublement d'Erik Satie. La cinquième est la plus originale des combinaisons de l’œuvre : le cor solo est doublé sur deux octaves par le célesta (quinzième et vingt-deuxième), un piccolo joue le thème à la quinte (en fait la douzième) en sol majeur, l’autre à la tierce (en fait la dix-septième) en mi majeur ; avec un équilibre mezzo-forte pour le cor, piano pour le célesta et pianissimo pour les piccolos, Ravel renforce ainsi subtilement les premières harmoniques du cor. (...) C'est un jeu curieux, mais ce n'est qu'un jeu », « c’est une danse d’un mouvement très modéré et constamment uniforme, tant par la mélodie que par l’harmonie et le rythme, ce dernier marqué sans cesse par le tambour. Ravel had long toyed with the idea of building a composition from a single theme which would grow simply through harmonic and instrumental ingenuity. El inmediato éxito y la rápida difusión universal de Bolero, dedicado a la bailarina Ida Rubinstein, lo convirtieron no solamente en una de las más famosas obras del compositor, sino también en uno de los exponentes de la música del siglo XX. [12] According to another report, Ravel said, "That's not my tempo". Apart from such compositions intended for a staged dance performance, Ravel had demonstrated an interest in composing re-styled dances, from his earliest successes—the 1895 Menuet and the 1899 Pavane—to his more mature works like Le Tombeau de Couperin, which takes the format of a dance suite. Mais l'art de M. Maurice Ravel est tellement parfait, sa rigueur est tellement souriante qu'on pourrait entendre dix fois de suite le Boléro sans se départir du plus heureux sang-froid. Since, in his words, Boléro "[defies] traditional methods of musical analysis owing to its melodic, rhythmic, and harmonic repetitiveness," he offers an analysis of Boléro that "corresponds to Ravel's documented reflections on the creative process and the aesthetic precepts outlined in Poe's Philosophy of Composition. L'architecture de l'œuvre, « si transparente au premier coup d'œil qu'elle n'appelle aucun commentaire », explique Claude Lévi-Strauss, « narre sur plusieurs plans simultanés une histoire en réalité fort complexe, et à laquelle il lui faut donner un dénouement »[67]. De fait cette œuvre est l'objet, depuis des décennies, de différentes tentatives d'interprétation. Or, l'obsession est l'ennemie des esprits distingués. Faire le questionnaire 1 sur l'ostinato pour ceux qui ne l'ont pas encore fait ! Le musicologue Henri de Curzon décrivit la première en ces termes[16] : « Une posada, à peine éclairée. Réclamé Tempo di Bolero moderato assai (tempo de boléro très modéré), le tempo du Boléro est nettement inférieur à celui de la danse andalouse traditionnelle[69]. Elle sera furieuse…” et ainsi de suite toute la journée. S'étant lui-même imposé les contraintes de la rigidité rythmique et de la répétition mélodique, Ravel était conscient de l'originalité de sa partition. Dans son double album en concert The Best Band You Never Heard in Your Life, Frank Zappa reprend le Boléro de Ravel en reggae. Le. Comparant les instruments eux-mêmes à des danseurs, il expliqua : « Il y a comme une sorte d'hallucination, les corps s'enlacent, une ivresse vertigineuse envahit la posada, les yeux brillent, les lèvres sont plus rouges, les talons frappent le plancher, la salle est pleine, on se bouscule, on clame le boléro, ce n'est plus de l'ivresse, c'est une saoulerie, la chaleur est étouffante ; après le fracas de quelques mesures de batterie tonitruantes, les corps s'écroulent de lassitude, dans une sorte de torpeur lascive et sensuelle. [20] In May 1994, with the Munich Philharmonic on tour in Cologne, conductor Sergiu Celibidache at the age of 82 gave a performance that lasted 17 minutes and 53 seconds, perhaps a record in the modern era. Les chefs d’orchestre, qui y voyaient un terrain de travail propice en même temps qu’une source facile de gloire, s’emparèrent vite du Boléro et tentèrent, pour certains, d’y laisser leur empreinte, ce qui ne fut pas du goût du compositeur. La chanson Dans tes bras de Charles Aznavour sur l'album Aznavour 2000 emprunte une orchestration très similaire au Boléro. Since this work was first published after 1924 with the prescribed copyright notice, it is unlikely that this work is public domain in the USA. The work had its genesis in a commission from the dancer Ida Rubinstein, who asked Ravel to make an orchestral transcription of six pieces from Isaac Albéniz's set of piano pieces, Iberia. [30], The 8-minute short film Le batteur du Boléro (1992) by Patrice Leconte concentrates on the drummer, played by Jacques Villeret, and the problems of his musical part. While the melody continues to be played in C throughout, from the middle onwards other instruments double it in different keys. Il faut même qu'elle touche quelque peu à la folie ou du moins qu'elle y fasse penser. According to a possibly apocryphal story from the premiere performance, a woman was heard shouting that Ravel was mad. "[2] It has been suggested that this unusual interest in repetition was caused by the onset of progressive aphasia. C’est peut-être en raison de ces singularités que pas un seul compositeur n’aime le Boléro – et de leur point de vue ils ont tout à fait raison. Libérée des contraintes scéniques, l'œuvre passa au répertoire des plus grands chefs d'orchestre de l'époque : Wilhelm Furtwängler, Serge Koussevitzky, Clemens Krauss, Willem Mengelberg, Pierre Monteux et Arturo Toscanini, notamment, l'inscrivirent tous à leur programme et le jouèrent dans le monde entier, suscitant un engouement public considérable[34],[39],[40]. Ravel composa son Boléro entre juillet et octobre 1928[N 9], et le dédia à sa commanditaire Ida Rubinstein. Qui est-ce donc que cet Arbós ? Pour Olin Downes, « le morceau est en lui-même une école d'orchestration »[33], et Charles Koechlin, dans son Traité de l'orchestration, confirme que « toute cette partition est à étudier en détail, pour l'équilibre et la gradation des sonorités »[83]. [8] That same year, further recordings were made by Serge Koussevitzky with the Boston Symphony Orchestra and Willem Mengelberg with the Concertgebouw Orchestra. Nous ne saisissions pas d’abord le sens de la chose ; puis nous en avons compris l’esprit. Livraison mondiale. [5] The music is in C major, 34 time, beginning pianissimo and rising in a continuous crescendo to fortissimo possibile (as loud as possible). C'est pourquoi le Boléro de Ravel est en général la seule œuvre de musique classique qu'ils connaissent et qu'ils aiment »[109]. Le compositeur semble avoir longtemps hésité sur l'indication métronomique exacte à donner à son œuvre : Le rythme adopté par Ravel est un boléro caractéristique à trois temps (). Mengelberg accélère et ralentit excessivement. Lettre de Ravel à Ida Godebska, 8 mai 1930 : « Si l'on m'a vu à l'Opéra, c'est que je savais que Toscanini prenait un mouvement ridicule dans, « Mon cher ami, J'ai appris dernièrement qu'il y avait une « affaire » Toscanini-Ravel. Ravel lui-même était au pupitre, soulignant par ses gestes brefs et précis l'élément automatique de l'action scénique, gestes moins appropriés à conduire l'orchestre qu'à exprimer l'immense tension intérieure de la composition. Le thème A est présenté neuf fois, toujours avec des instruments aigus, voire suraigus. Parmi les bois, certains musiciens utilisent deux instruments de la même famille : le Boléro requiert deux piccolos, un hautbois d’amour, une petite clarinette en mi bémol, un saxophone soprano en si bémol. Maurice Ravel … did not have confidence in me for the Boléro. ), L’œuvre a toujours été éditée et publiée avec la graphie française, À la même époque, Rubinstein passa commande d'un ballet à Stravinsky. L'éditeur de musique Jacques Durand, réjoui que Ravel compose une œuvre entièrement nouvelle, pressa le compositeur d'achever le ballet pour le début de la saison 1928-1929[N 8]. Prenant au sérieux cette réponse, Serge Gut estime que « par delà la folie, le Boléro est une sorte de danse sur le volcan qui se veut aussi être une danse de la fin du monde, à tout le moins, de la fin d’un monde »[94]. The work had its genesis in a commission from the dancer Ida Rubinstein, who asked Ravel to make an orchestral transcription of six pieces from Isaac Albéniz's set of piano pieces, Iberia. Alexandre Benois avait conçu les costumes et les décors, ces derniers confiés pour leur exécution à Oreste Allegri. de la cellule rythmique de caisse claire doublée d’un ou plusieurs instruments ; d’un accompagnement harmonique sur le deuxième et le troisième temps ; Les couleurs de la colonne de gauche symbolisent le. Sa progression mécanique, son rythme, sa répétition et son crescendo inexorables en font pour plusieurs auteurs une œuvre inquiétante et tourmentée, irrésistiblement vouée à son effondrement final. Ravel, Maurice. ) C’était le seul moyen de la faire passer »[45]. [citation needed], At Coppola's first recording, Ravel indicated strongly that he preferred a steady tempo, criticizing the conductor for getting faster at the end of the work. Lors d'un concert à l'Opéra Garnier le 4 mai 1930, le grand maestro italien Arturo Toscanini, à la tête de l'orchestre philharmonique de New York, prit la liberté d’exécuter le Boléro deux fois plus vite que prescrit et avec un accelerando final[N 15],[N 16]'[N 17],[N 18],[N 19]. Le thème B a la même structure que le thème A. When Arbós heard of this, he said he would happily waive his rights and allow Ravel to orchestr… URL consultato il 28 febbraio 2020. Inside a tavern in Spain, people dance beneath the brass lamp hung from the ceiling. On sait qu'au sujet d’une dame qui criait « Au fou ! Ravel étant mort sans enfants, la lignée d’héritage des ayants droit est extrêmement complexe. J'aime me rendre dans des usines et voir de grandes installations au travail : cela a quelque chose de prenant et de grandiose. Sous la plume d'Henry Malherbe, Le Temps parla dès le 24 novembre 1928 d'un « chef-d'œuvre véritable »[52] et d'un « exercice d'une virtuosité instrumentale sans seconde »[53] ; Le Figaro souligna les « dons singuliers » de Ravel et estima que ce nouvel opus ajoutait « à l'œuvre d'un de nos compositeurs les mieux réputés, quelques pages vivantes, colorées, lancinantes, narquoises aussi, avec une expression supérieure d'indifférence feinte et d'ardeur masquée qui est le comble de l'art vainqueur »[54] ; pour Le Matin, « le synchronisme étroit de la danse et des intentions de la musique produit une puissante impression »[55] ; dans Comœdia, Pierre Lalo, jadis très virulent envers la musique de Ravel, jugea que « la seule sonorité de l'orchestre de M. Ravel est un plaisir. Il faut même qu'elle touche quelque peu à la folie ou du moins qu'elle y fasse penser. (...) Une horreur. This article is about Ravel's piece for orchestra. ». En 2016, les héritiers contestent à nouveau l'entrée du Boléro dans le domaine public en France, arguant de ce que le Boléro ayant initialement été créé comme un ballet, il s'agit d'une œuvre collaborative, dont la protection s'étend jusqu'à la fin des droits de tous ses co-auteurs, donc en y incluant la chorégraphe Bronislava Nijinska et le décorateur Alexandre Nikolaïevitch Benois[148]. C’était le seul moyen de la faire passer », « exercice d'une virtuosité instrumentale sans seconde », « le synchronisme étroit de la danse et des intentions de la musique produit une puissante impression », « la seule sonorité de l'orchestre de M. Ravel est un plaisir. Dans les pays de l'Union européenne observant un délai de 70 ans post mortem, le Boléro, comme toutes les œuvres de Ravel, est entré dans le domaine public le 1er janvier 2008[138]. Ravel lui-même a déclaré que le principe du Boléro avait germé en lui plusieurs années auparavant[N 50] et a clairement exprimé qu'il avait pleinement réalisé ses intentions dans cette œuvre[51],[96], ce qui laisse supposer un choix stylistique délibéré.