Le Cambodge fut le pays le plus bombardé de l'histoire selon l'historien Ben Kiernan[63]. Rapidement, l'offensive sur les plateaux du centre tourne à la catastrophe pour les troupes sudistes qui sont submergées par le nombre. Il sapait aussi l'accusation selon laquelle des religieux vietnamiens furent massivement exécutés, car elle se heurterait au fait que beaucoup d'entre eux appartenaient au FLN. Durant l’ère Eisenhower se développa un « complexe militaro-industriel Â» : des films à gros budget se firent avec l’aide de l’armée. Si l'on ramène les hélicoptères abattus par l'action ennemie au nombre de sorties, on obtient un ratio de 1 pour 18 000[115]. Pourtant l'URSS maintenait une politique de coexistence pacifique avec les États-Unis et l'Europe occidentale, qui facilita une rencontre au sommet Kossyguine - Johnson en juin 1967 à Glassboro. Les pertes humaines, militaires et civiles sont considérables. Résumé de la guerre du Vietnam - De 1955 à 1975 , la guerre du Vietnam... es crises internes secouent les deux blocs, ce qui favorise les mouvements de. En raison de mauvaises conditions météorologiques, les raids aériens ne commencèrent que le 2 mars. L'année suivante, en juillet 1968, un accord sur la non-prolifération des armes nucléaires fut également conclu. Mais il répondit : « je n'ai pas envie d'aller faire joujou avec un vieillard anglais de 94 ans Â»[106]. En effet, les autorités américaines refusent d’imposer une censure dès le départ, car les États-Unis n’étaient pas officiellement en guerre. Limitée dans le temps et l'espace — 30 km au-delà de la frontière khméro-vietnamienne â€”, l'invasion du 30 juin 1970 déstabilisa complètement la situation militaire au Cambodge. Lorsque le Congrès des États-Unis prit connaissance des destructions causées, il vota l'arrêt total des raids. Ce ministère est chargé de fournir les informations officielles à la presse via des conférences de presse quotidiennes qui sont devenues par la suite une des caractéristiques importantes de tout conflit. D'après l'historien des États-Unis, Pierre Mélandri, « Au Nord comme au Sud, les bombardements américains tuaient deux civils pour un militaire Â»[112]. Lors de la guerre, le rôle des médias était très important. Elles ralentissent puis arrêtent l'offensive nordiste. Réunifié, le Vietnam devient la République Socialiste du Vietnam en 1975. Les estimations de pertes les plus basses, basées sur les déclarations (à présent reprises) du Nord Viêt Nam étaient autour de 1,5 million de Vietnamiens tués. L'offensive du Tết releva en partie de la guerre psychologique. Le 17 janvier 1975, elles occupent la capitale régionale de Phuoc Binh, à 160 km de Saïgon. Pendant la guerre d'Algérie j'ai toujours refusé de mettre en parallèle le terrorisme à la bombe qui était la seule arme des Algériens et les actions et exactions d'une riche armée de 500 000 hommes occupant tout le pays. Après le retrait des Etats-Unis, la guerre du Vietnam se termine officiellement en 1975 avec la capitulation du Saïgon face aux troupes du Nord-Vietnam. James Petras et Robert Rhodes ou John Pilger, autres auteurs « anti-impérialistes Â», considèrent cependant qu'au long terme la victoire vietnamienne a été une victoire à la Pyrrhus, le coût humain de la guerre étant exorbitant pour le Viêt Nam et les États-Unis reprenant selon eux leur contrôle « impérialiste Â» sur tous les pays même les plus nationalistes, après la chute du communisme, et « recolonisant Â» le Viêt Nam[123]. Eisenhower admit plus tard que si des élections avaient eu lieu, 80 % des vietnamiens auraient voté pour Hô Chi Minh et sa nouvelle société socialiste[37]. 30 ans de guerre au Vietnam Le mardi 30 mai 2017 En 1954, après neuf ans d'un conflit épuisant, le Vietnam est indépendant – mais divisé. Les réfugiés de 1980 étaient de petites gens fuyant la troisième guerre d’Indochine et les difficultés économiques d’un pays dévasté par des guerres depuis 1946. Finalement, face à l'extrême combativité des Nord-Vietnamiens et à la pression internationale, en janvier 1973, les accords de Paris sont signés et les Américains se retirent du pays. Pourtant, dans ses Mémoires, il admet d’avoir abandonné ses plans d’intensification de la guerre à cause de ce mouvement et de l’opinion publique[75]. Entre 1968 et 1975, 200 000 membres du FNL et soldats de la RDVN avaient fait défection. À partir de 1966, le nombre de militants diminua drastiquement, mais la mobilisation se renforça l’année suivante[72]. Le 7 mars, Johnson ordonna le déploiement terrestre d'une brigade de 3 500 Marines en vue de protéger la base de Da Nang ; celle-ci débarqua le lendemain. Tout de même, pour voir comment les pays étrangers, le Congrès, la population et les médias pourraient réagir à une possible intervention en Indochine, le vice-président Nixon a annoncé publiquement que les États-Unis pourraient intervenir[11]. 4 (2005) : 549-. De vastes régions du Sud-Viêt Nam furent déclarées Free fire zone c'est-à-dire que tous ceux qui y demeuraient étaient considérés comme des ennemis. Hué (l'ancienne cité impériale) tombe le 25 mars, puis Đà Nẵng (la seconde cité du Việt Nam) le 2 avril. Dès le 25 mars 1954, certains haut placés de l’armée américaine voyaient la possibilité d’intervenir dans l’actuel Vietnam, en utilisant des bombardiers, afin de venir en aide aux Français pris dans la bataille de Diên Biên Phu[11]. Il s'agit en fait d'une continuation du système français de gouvernement colonial avec une bourgeoisie vietnamienne en lieu et place des Français. En ce qui concerne le sud : « on brûle des villages, soumet la population à des bombardements massifs et délibérément meurtriers, on tire sur le bétail, on détruit la végétation par des défoliants, on ruine les cultures par des épandages toxiques, on mitraille au hasard et partout on tue, on viole, on pille cela c'est le génocide au sens le plus rigoureux ; autrement dit l'extermination massive Â»[109]. En janvier 1967, eurent lieu les premiers engagements américains dans le « Triangle de Fer Â», au nord-ouest de Saïgon, où étaient infiltrés de nombreux éléments du FNL, dans les tunnels de Cá»§ Chi notamment. Le Viêt Nam avait été colonisé par la France et faisait partie de la colonie de l'Indochine française. Le bilan pour les forces armées américaines est estimé à 58 177 soldats tués et 153 303 blessés[89]. Le Vietnam est une partie de l'ancienne colonie française d'Indochine qui intégrait aussi l'actuel Laos et le Cambodge. On a pris l'habitude d'en attribuer la paternité au président John F. Kennedy, qui à partir de 1961, y envoya plus de 15 000 conseillers militaires. Quelques mois après, le nombre de contestataires ne fait que se multiplier et des centaines de vétérans de la guerre du Viêt Nam revenus au pays se joignent au mouvement anti-guerre. Le nouveau président américain, Lyndon B. Johnson, annula le retrait partiel des troupes, augmenta le contingent et demanda l'aide de plusieurs alliés des États-Unis, notamment la Corée du Sud et l'Australie. En réaction, la France déclenche une offensive militaire. L'ouest a finalement gagné Â»[37]. David Otham, correspondant au Viêt Nam pour le London Times et The Economist, écrivit en 1959 que le régime de Diệm, imposé par les États-Unis, « a écrasé toute forme d'opposition, fût-elle anticommuniste. Le vice-président de Johnson, Hubert Humphrey, se porta également candidat, promettant de continuer d'aider le gouvernement du Viêt Nam du Sud. Au lendemain de la guerre de d'Indochine (1946-1954), le territoire de l'Indochine française est partagé en quatre états : le Laos, le Cambodge, le Nord-Vietnam et le Sud-Vietnam. Après l'occupation par les troupes japonaises durant la Seconde Guerre mondiale jusqu'en août 1945, les guérilleros du Viêt Minh, profitant du vide créé par la capitulation du Japon, s'emparèrent de la capitale Hanoï. Certains activistes étaient eux-mêmes des vétérans du Viêt Nam, comme en témoigne l'Organisation des vétérans du Viêt Nam contre la guerre. Le nord lance de multiples petites attaques de diversion sur les provinces du centre afin de dérouter l'état-major sudiste et le forcer à laisser ses troupes dispersées. Ce conflit s’inscrit dans le contexte de la guerre froide. Finalement, devant le mouvement activiste croissant, le président Richard Nixon a déclaré en 1969 que peu importe les circonstances, il ne se laisserait jamais influencer par ce mouvement. Minh restait le chef officiel, mais le pouvoir réel passa aux mains du général Nguyên Khanh. Quelles sont les causes de la guerre du Vietnam ? Concernant les hélicoptères, utilisés pour la première fois à très grande échelle dans un conflit, un total de 11 894 engins américains ont été engagés durant cette guerre, avec un maximum instantané de 2 850 en 1968. Ils étaient, en quelque sorte imprégnés par, ce qu'on a longtemps appelé en France, « l'anticommunisme primaire Â». La tentative française de reconquérir le Viêt Nam aboutit, le 2 mai 1954, au désastre dans la v… Dès la fin de 1955, face à un pouvoir de plus en plus despotique, d'anciens éléments du Viet Minh reprirent le maquis dans le sud et des troubles armés se déclenchèrent au centre Viêt Nam dans la province de Quang Ngai en 1957. En 1960, le nombre des bases américaines s'élevait à 57 et plus de 2 000 opérations de « ratissage Â» étaient effectuées par les troupes de Diệm conduites par des officiers américains. Aussi, quand les Etats-Unis votent 400 millions de dollars pour soutenir cette guerre, ce n’est pas en pure perte. En janvier 1963, la bataille d'Ấp Bắc, engagement militaire relativement mineur entre le FNL et l'Armée de la RVN (ARVN), voyait les premières pertes américaines parmi les conseillers qui encadraient l'ARVN. De son côté, la RDVN savait que Nixon, empêtré dans ses difficultés, ne bougerait pas, tandis que l'appui soviétique et chinois augmentait en conséquence, le risque de confrontation directe entre Grands ayant disparu. Une partie des réfugiés de 1975 était l’élite du régime de Saïgon partie en avion avec les derniers personnels américains[134]. [...] Le mécontentement des populations rurales [...] s'exprime largement dans le ralliement au, « a écrasé toute forme d'opposition, fût-elle anticommuniste. Durant le reste de l'année 1964, cinq autres coups d'État, ou tentatives, se déroulèrent au Sud, et sept gouvernements s'y succédèrent. études internationales, vol. Il est ainsi très difficile de s'accorder exactement sur ce qui doit compter comme « victime de guerre du Viêt Nam Â» ; des gens sont encore aujourd'hui tués par des sous-munitions non explosées et des mines, particulièrement les bombes à sous-munitions. D'après Gérard Chaliand, les populations civiles au Nord étaient systématiquement bombardées dans le but de les terroriser et de les pousser à « faire directement ou indirectement pression sur le gouvernement de la RDV pour l'amener à composer Â»[111]. Cela devait aussi donner, selon le mot de Henry Kissinger, « l'intervalle nécessaire Â» au désengagement des troupes américaines. Il fut tué le 2 novembre avec son frère Ngô Ðình Nhu et une junte militaire fut mise en place, avec à sa tête le général Dương Văn Minh. Le viet-minh tient tête au corps expéditionnaire français qui est battu à Dien BienPhu. Cette année-là, les pertes des soldats américains, telles que rapportées chaque jeudi par les télévisions américaines aux informations du soir, étaient supérieures à 100 par semaine. Les opérations américaines contribuent au contraire à étendre les hostilités aux pays voisins : la guerre civile laotienne et la guerre civile cambodgienne deviennent des conflits annexes à la guerre du Viêt Nam. La guerre génère le plus fort mouvement anti-guerre de l'histoire des États-Unis, mettant fin à la conscription. La guerre du Vietnam ayant toujours été très controversée, les studios ne voulaient pas créer un débat idéologique dont le risque était de s’aliéner une partie du public et par conséquent, de perdre de l’argent. Dans les opinions européennes ces crimes avaient suscité des remous au-delà des partis communistes. Mal renseignés, les bombardiers Skyraider se trompent de cible. À cette époque, cette théorie était mise à l’avant-plan afin de demander aussi le soutien de la France et de l’Angleterre afin de prévenir le développement du communisme en Asie du Sud-Est. Un traité de démilitarisation de l'espace fut signé dès janvier 1967. La guerre avait commencé plus tôt entre le Nord et le Sud du Vietnam, avec le français comme allié majeur d'origine vers le Sud. S'y ajoutaient 8 000 Sud-Coréens et 4 000 Australiens. Elle ne dévoilait que des images sélectives et ne permettait pas à l’auditoire de comprendre réellement la complexité de la situation[31]. Un peu plus de 300 000 soldats de Corée du sud servirent au Viet-nam entre 1965 et 1973. L'échec de l'offensive de Pâques coûtera son poste au général Giáp qui laissera la place à Văn Tiến DÅ©ng. Côté américain, cette guerre marqua toute une génération et dégrada considérablement l'image du pays. Le constat est partagé par The Economist qui montre en plus les différences de développement économique entre le nord en retard et le sud qui prospère[130]. Dans un chapitre du Livre noir du communisme, intitulé « Impasse d'un communisme de guerre Â», Jean-Louis Margolin estime que l'un des plus grands massacres commis par les communistes pendant la guerre a été celui dont s'est rendu coupable le Front national de libération du Sud Viêt Nam, en février 1968, pendant la bataille de Huế : au moins trois mille personnes civiles exterminées, dont certaines enterrées vivantes, soit « bien plus que lors des pires exactions de l'armée américaine Â» précise-t-il. De plus, au début des années 1960, pour le président Kennedy et l’espace public américain, la guerre du Vietnam n’était pas une priorité. Du peu d'intellectuels qui ont survécu à la catastrophe, très peu ont pu trouver un travail car une bonne partie d'entre eux était contre le gouvernement communiste qui les a par conséquent privés de travail[133]. Sur grand écran, Les Bérets Verts, de Ray Kellogg et John Wayne, sort dès 1968. Aux États-Unis, les réalisateurs de fictions n'attendent pas la fin du conflit pour s'exprimer sur le cas Vietnam. "Le gouvernement Eisenhower quitta le pouvoir sans avoir apparemment jamais compris jusqu'à quel point l'Amérique s'était liée à la survie du Sud-Vietnam"[41]. ^ S.Karnow, Histoire de la guerre du Vietnam, p.360. Le prince Sihanouk laissait faire. Au petit matin du 7 février 1965, les soldats viet cong tirent des obus de mortier contre les soldats américains installés dans le Camp Holloway : huit soldats sont tués et une centaine sont blessés, … Lorsque l'année précédente le 4 avril 1967 Martin Luther King se décida à "briser le silence" par une contestation radicale de cette guerre, il avouait implicitement un retard qui lui pesait. Les Sud-Vietnamiens qui ont fui leur pays constituent une force économique aux États-Unis et ailleurs. De son côté, la république démocratique du Viêt Nam reprit les manœuvres contre le régime sud-vietnamien, en annonçant son souhait de réunifier tout le pays sous son régime ; sa stratégie consista à s'appuyer sur le Front national de libération du Sud Viêt Nam (FNL), également appelé « Viêt-Cong Â»[8], en réactivant la guérilla au Sud par des ex-éléments du Viêt-Minh dès 1957 ; puis, dès 1958, à effectuer des infiltrations de cadres communistes et de matériels grâce à la réutilisation de la Piste Hô Chi Minh. Aux côtés de l'URSS et du président du Nord-Vietnam, Hô Chi Minh, la Chine offre un soutien d'abord financier, puis armé. Le conflit décisif eut lieu au printemps 1954 avec la bataille de Diên Biên Phu. La guerre du Vietnam a la particularité d’être la première guerre diffusée massivement à la télévision. Durant cette même année, les États-Unis mirent en place une mission militaire à Saïgon, chargée d'assumer complètement l'organisation et l'entraînement de l'armée de la RVN. La route de Saïgon était alors ouverte et rien n'arrêtera plus les troupes de l'Armée populaire vietnamienne. 35, no. La guerre du Vietnam se termine en 1975. Ainsi, le risque que l’opinion publique le considère comme faible a permis le statu quo. La guerre du Viêt Nam plonge ses racines dans la conquête coloniale de l’Indochine par la France au milieu du XIXe siècle et les mouvements nationalistes qui s’élèvent pour la combattre. Le 8 octobre, les deux parties s’accordent sur d'importantes concessions mutuelles. Bien qu'il soit incarcéré, Calley ne reçoit qu'une sentence légère à son procès en cour martiale en 1970 et est ensuite gracié par le président Richard Nixon. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. C'est la même chose au Viet-nam. Concernant les pertes aériennes nord-vietnamienne, 202 MiG furent abattus en combats aériens par 174 avions américains entre avril 1965 et janvier 1973[113]. Finalement, l’information diffusée dans les médias au début de la guerre doit respecter plusieurs règles fixées par l’armée américaine que ceux-ci acceptent[69]. Il fallut attendre la fin de la guerre pour que la télévision américaine commence à donner plus de liberté aux journalistes afin qu’ils ne diffusent pas seulement des messages et images positives de la guerre, selon les ordres de la Maison Blanche[32]. L'ARVN perd 3 000 soldats. Mais le gros de ses forces est engagé afin d'envahir la province de Đắk Lắk au centre, se plaçant ainsi en position de couper la RVN en deux. Le nombre de pilotes d'hélicoptères tués ou disparus s'élève à 2 181 dont 1 905 pour l'US Army. En réaction, des attentats -ou menaces d'attentats- s'ensuivirent contre les intérêts américains au Sud-Viet-nam : juin 1955, octobre 1957, juin 1958, juillet 1959, novembre 1960. L'expérience contre-insurrectionnelle acquise sur place fut rapidement oubliée[138]. En 1963, le président sud-vietnamien est renversé et tué au cours d'un coup d'État militaire approuvé par les Américains. La Seconde Guerre mondiale s'était terminée en 1945, et la guerre de Corée en 1953. Résumé court de la Guerre du Vietnam (1960 - 1975) Résumé court de la Guerre du Vietnam (1960 - 1975) La guerre du Vietnam a plusieurs causes dont nous ferons un résumé court. Voir le documentaire. Après un siège de 55 jours, les Français capitulèrent le 7 mai 1954. Ce fut la plus longue guerre et l'une des plus impopulaires dans l'histoire des États-Unis. Mais la présence américaine dès les années 1960 met le feu aux poudres. Les deux parties du Viêt Nam connurent alors la mise en place de gouvernements idéologiquement opposés : Ngô Dinh Diêm et son gouvernement refusèrent de tenir le référendum prévu au plus tard à l'été 1956 par les accords de Genève de 1954. En plus, les groupes pacifistes qui s’attaquent aux bureaux d’incorporation reçoivent des peines plus légères que dans le passé. Nous votons pour le moyen le moins onéreux de protéger[…] notre sécurité et notre pouvoir d’obtenir certaines richesses des territoires d’Indochine et du Sud-Est asiatique qui nous sont nécessaires. La fin de la guerre Le cliché pris par Nick Ut nous plonge dans l'enfer de la guerre du Vietnam. Pour certains observateurs tels que Gérard Chaliand qui se rendit au Nord-Viet-Nam en octobre et novembre 1967, la résistance de la RDVN aux bombardements américains devait beaucoup à la voie marxiste choisie par le pays depuis le début des années 1950 : une voie tout à la fois nationale et sociale[124],[125]. Elle a duré 15 ans (dates : 1960 à 1975), ce qui en fait la plus longue du XXème siècle. Cette bataille s’est soldée par une fin atroce du côté français. La guerre du Vietnam intervient en pleine Guerre froide, alors que le monde est divisé en deux blocs : le bloc communiste à l'est et le bloc capitaliste à l'ouest. Et l'armement soviétique transitait parfois par le territoire chinois. Cependant, après le massacre du village de Mai lai, les journalistes prennent conscience de la réalité sur le terrain et changent la tonalité de leurs articles. Pendant quatre ans, de 1955 à 1959, l'intervention étrangère au Vietnam se limite au soutien respectif des États-Unis avec ses alliés pour le Sud-Vietnam, et de l'URSS avec sa principale alliée, la Chine, pour le Nord-Vietnam. La photo de la jeune Phan Thị Kim Phúc, neuf ans, prise sur la route de Trang Bang en 1972, alors que l'enfant fuyait nue une zone bombardée au napalm, rapporta à Nick Ut, de Associated Press, le prix Pulitzer. Début 1958, des formations de maquisards s'emparèrent d'un millier d'armes dans la région de Tay Ninh, ce qui permit d'équiper les premières unités. Citons encore Forrest Gump (1994) de Robert Zemeckis, Nous étions soldats (2002) avec Mel Gibson, ou encore Secours à l'aube (2006) de Werner Herzog. Dès 1965, les Etats-Unis bombardent massivement le Nord-Vietnam afin de désarmer et désorganiser les combattants. Selon l'historien Mark Atwood Lawrence, alors que le monde se divise en deux blocs idéologiques antagonistes, la guerre du Vietnam « apparait être connectée à la lutte mondiale entre le capitalisme démocratique et le communisme international Â»[121]. guerre du vietnam decontaminateur abc-m ii date de fabrication 1974 porte dans chaque vehicule et helicoptere au vietnam.livre dans le carton d origine € 40,00 Selon des dossiers partiellement déclassifiés, 6 359 officiers de l'Armée soviétique, envoyés comme conseillers militaires, prirent part aux opérations de combats, principalement dans la défense anti-aérienne. Les bombardements restèrent pourtant secrets. Au sud du 17e parallèle, la République du Viêt Nam (dont la capitale est Saigon) est présidée par Ngô Dinh Diêm, un catholique fervent qui refuse les élections générales prévues à Genèv… En plus du problème prioritaire et urgent du ravitaillement résolu par Mme Nguyen Thi Binh, signataire des accords de paix de Paris au nom du Front national de libération du Sud Viêt Nam, il y eut le problème d’une « catastrophe sociologique Â» sans précédent pour une population rurale agglutinée dans des villes de garnison, depuis 1946, vivant d’une « Ã©conomie des poubelles Â», des déchets des armées et des fournitures militaires dont le « marché aux voleurs Â» était célèbre, avec les drogues et la prostitution tout autour. Dispersées sur les routes, gênées par le flot de réfugiés, les meilleures troupes sudistes se font annihiler en rase campagne. Après recueil et vérification des témoignages, les jurés découvrirent qu'au Nord les frappes aériennes de populations civiles, femmes, enfants et vieillards n'étaient pas simplement dues à une criminelle négligence, mais à un choix délibéré : "On le fait exprès"[107]. Parmi les cinéastes influençant cette image figurent entre autres Stanley Kubrick, Michael Cimino, Francis Ford Coppola et Oliver Stone, vétéran du Viêt Nam au sein de la 25e division d'infanterie, qui réalisera une trilogie sur ce conflit avec les films Platoon, Né un 4 juillet et Entre ciel et terre. Aux États-Unis, on prit soudain conscience de la force des communistes du Sud. Les premières altercations contre la guerre du Viêt Nam émanent des milieux universitaires et notamment de l’université du Michigan. Selon cette idée politique rendue publique, l’Indochine, si elle tombait sous le joug communiste, créerait une réaction en chaîne où les pays de la région deviendraient, eux aussi, communistes[20]. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Le nombre de journalistes américains s’accroit au Viêt Nam à compter du début de 1965. À Hué, le FNL aurait massacré environ 3 000 intellectuels, commerçants et personnes liées au régime sud-vietnamien[réf.