L'acquisition de la White Star Line est sa prise principale[81]. En septembre, le Lapland et l'Adriatic rouvrent la ligne de Southampton[117]. En 1931, son incompétence pousse le gouvernement à y regarder de plus près. Tout comme Raphaëla Anderson, devenue écrivaine après avoir tourné Baise-moi. Ces mêmes semaines, l'Oceanic, le Teutonic, le Celtic et le Cedric sont rapidement convertis en croiseurs auxiliaires, et rejoignent le 10e escadron de croiseurs de la Navy. Les navires les plus anciens sont vendus, beaucoup de traversées sont supprimées afin de contrer la baisse du nombre de passagers. Un débat règne pour savoir sur quelle ligne comptait s'imposer Ismay au lancement de la compagnie. C'est à la même époque qu'Ismay propose à l'Amirauté de verser une subvention aux compagnies construisant des navires répondant à certaines spécifications et pouvant être réquisitionnés facilement pour un service militaire. Les débuts de l'Oceanic Steam Navigation Company sont également marqués par un naufrage qui se révèle être le plus meurtrier jamais connu alors, celui de l'Atlantic en 1873. Enfin, le Majestic reste, de sa mise en service en 1922 jusqu'à l'arrivée du Normandie en 1935, le plus gros navire en service[168]. L'ensemble est géré tant par T.H. Il quitte la présidence de l'IMM, ce qu'il désirait de toute façon faire en 1913 pour mieux se consacrer à la White Star Line. Fondée en 1845, son activité initiale porte principalement sur le transport d'immigrants à destination de l'Australie à bord de clippers. Plus encore, le navire est l'occasion d'expérimenter de nouvelles innovations techniques : pour la première fois, un navire de la White Star est propulsé par deux hélices au lieu d'une, et ne porte plus de voiles[61]. Les règles maritimes sont modifiées suite à la perte du Titanic, ce qui implique des dépenses supplémentaires pour la compagnie, mais cependant 1913 est une très bonne année en terme de voyageurs, puisque près de 192 000 passagers empruntent un navire de la White Star, contre un peu moins de 200 000 pour sa rivale Cunard. Avec le Teutonic, c'est ainsi un nouveau niveau de luxe qui est proposé aux passagers (qui disposent notamment désormais de cabines individuelles pour tous)[60]. La Cunard est quant à elle intégrée en 2005 au Carnival Group, qui a également fait du nom White Star Line une marque déposée[158]. Mais les chantiers, travaillant sur plusieurs autres navires ne peuvent tenir ces délais et le sister-ship du Titanic entre en cale sèche seulement en septembre pour une mise en service au printemps 1914. Une nouvelle tentative de fusion, cette fois sous le nom de Liverpool, Melbourne and Oriental Steam Navigation Company Limited connaît un sort similaire. À la même époque, la Cunard se retrouve dans la même situation, et doit stopper la construction du futur Queen Mary par manque de fonds[140]. Le Majestic et le Teutonic seront les derniers navires de la compagnie a conquerir le Ruban Bleu. Dessiné par Thomas Andrews , il a été le transbordeur du Titanic et aussi de Queen Mary par la suite. Après une carrière mouvementé, qui l'a vu servir de restaurant sur les rives de la Seine pendant une vingtaine d'années, il a faillit être envoyé à la ferraille avant qu'une association de Belfast oû il fut construit le rachète et soit actuellement en train de le rénover pour le mettre à disposition des visiteurs. Les actionnaires de la compagnie se réunissent à bord de l'Adriatic, amarré pour l'occasion sur la Mersey, pour un dîner en l'honneur des directeurs de la compagnie. L'arrivée de l'Oceanic sur le marché fait grand bruit : le paquebot affiche de grandes dimensions, un profil effilé novateur et des installations très luxueuses pour l'époque, avec notamment l'arrivée de baignoires, mais aussi de chaises individuelles remplaçant les bancs dans la salle à manger de première classe[27]. Au début des années 1920, il quitta la White Star Line pour la Shaw Savill and Albion Company Ltd. Pendant la 2 ème guerre, il servit comme Commissaire à bord du SS Mataroa. Thomas Henry Ismay n'est alors pas totalement nouveau dans le monde maritime. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, la flotte de la White Star devient un enjeu considérable. Ce nouveau navire arrive à point nommé pour remplacer les paquebots vieillissants de classe Oceanic, en particulier le Baltic et le Republic qui peuvent ainsi être vendus à la fin des années 1880. Ces deux navires ont une propulsion à vapeur et ne sont plus obligés de naviguer avec des voiles ( contrairement au Britannic ), ils sont plus grands que ceux de la classe précédente ( 142 mètres pour le Britannic, 177 mètres pour le Teutonic et le Magestic ) et possèdent deux cheminées ainsi deux hélices contre une seule aux autres. Ce dernier devient célèbre lorsque, moins d'un an après sa première traversée, il disparaît mystérieusement, de même que toutes les personnes présentes à bord[55]. La Cunard doit stopper la construction de son super paquebot Queen Mary, et la White Star renonce finalement par manque de financement a poursuivre la construction de l'Oceanic troisième du nom, dont la quille est pourtant déja posée ( photo ci-dessous ). Ceci signifie que les troisièmes classes des paquebots de la compagnie se révèlent de plus en plus sous-exploitées[128]. Ainsi, à partir de l'année suivante, la conférence de l'Atlantique Nord reconnaît l'apparition de nouvelles classes, la « Tourist Third Class » (troisième classe touriste) et la « classe cabine ». Avec les années, la taille des paquebots et leur vitesse a évolué, au fil des innovations … La classe cabine, pour sa part, est destinée aux navires plus lents : elle offre un confort similaire à la première classe mais, la vitesse étant inférieure, les prix sont moins élevés[129]. Ils lancent, dès l'année suivante, leur première traversée pour Montréal, le 26 février 1846, avec le brick Elizabeth. Dessiné par. Tous sont plus grands que les paquebots de la White Star, qui doit répliquer, et procède à une augmentation de capital dans ce but[38]. Cette initiative d'affrètement se révèle profitable, l'Oceanic restant sur la ligne San Francisco - Hong Kong durant vingt ans, jusqu'en 1895[45]. Cependant il reste un navire de la White Star Line encore à flot de nos jours : le SS Nomadic ( photo ci-dessous ). L'Occidental and Oriental Steamship Company disparaît pour sa part deux ans plus tard face à la concurrence des nouveaux navires de la Pacific Mail[48]. Lancement du Britannic le 26 Février 1914, Le Britannic avant d'être transformé en navire hôpital. Pilkington, dubitatif, quitte alors l'entreprise[10]. Quand les armées britannique et française commencent à subir des pertes, le Mauretania est choisi pour devenir un navire-hôpital, tout comme l ’Aquitania [14] de la Cunard et le Britannic de la White Star Line [16], et le 25 janvier 1916, il est prêt à s'occuper des blessés. Certains, encore en construction lorsque la guerre a éclaté, sont envoyés au combat inachevés et ne sont terminés qu'après guerre. Très rapidement après la fin des hostilités, dès novembre 1918, les Big Four reprennent le service de Liverpool, avec l'aide du Lapland de la Red Star Line, du Belgic, destiné à terme à cette compagnie, et du Mobile (navire récupéré en dommage de guerre par le gouvernement et seulement affrété par la compagnie pour quelques traversées). À partir de 1936, ne restent de la White Star que le Britannic, le Georgic et le Laurentic, ce dernier étant inutilisé et prêté au gouvernement à des fins militaires (il sombre durant la Seconde Guerre mondiale[152]. Le navire change de couleur et son interieur est modifié pour accuieillir 3309 lits ainsi que plusieurs tables d'opération. Il est le fils du potier Edward Smith et de l'épicière Catherine Smith. Des navires à l'emblème de la compagnie commencent donc à faire escale à travers le monde[19]. Dès l'après-guerre, alors que la situation de l'International Mercantile Marine Co. est précaire, son président, Philip Franklin, voit dans une exclusion des compagnies britanniques une planche de salut. C'est ainsi qu'est mis en service en 1888 le Cufic, suivi un an plus tard par le Runic[53]. Si elle se centre principalement sur l'exploitation de paquebots sur la ligne transatlantique, elle possède également un certain nombre de paquebots mixtes desservant d'autres points du globe, notamment l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Pour s'agrandir, la compagnie fusionne avec la, Très rapidement, ils lancent la construction de navires à propulsion mixte ( voile et vapeur ) pour assurer le service entre Liverpool et New-York. Il faut attendre 1872 et la conquête du Ruban bleu par l'Adriatic pour que la White Star Line parvienne au niveau de ses concurrents et se sécurise une place sur l'Atlantique Nord[29]. L'IMM se retrouve dans une position d'autant plus délicate que, d'autre part, l'Oceanic Steam Navigation Company qui en fait partie signe un accord avec le Board of Trade britannique stipulant qu'elle ne doit pas être considérée comme une propriété étrangère. Lorsqu'il est mis en service en 1911, l'Olympic apporte entière satisfaction à la compagnie et rencontre immédiatement le succès[95]. Les activités conjointes de la White Star et de la Shaw, Savill & Albion Line se densifient également avec la mise en service de tous nouveaux paquebots-mixtes aux cales réfrigérées sur la ligne de la Nouvelle-Zélande. Son naufrage, qui ne fait que cinq victimes grâce à l'intervention du Baltic, prouve l'utilité de la télégraphie sans fil que la compagnie installe progressivement sur ses navires[90]. En 1947, la Cunard offre 2 £ pour chaque part de 1 £ de la compagnie ne lui appartenant pas. Vers les dernières décénies du XXè siècle, l'ajout d'une classe intermediaire est devenue indispensable pour les touristes, les ingénieurs.... Mis à part le naufrage de l'Atlantic ( le 1er Avril 1873 ) qui fût l'un des plus importante catastrophe en termes de vies humaines avec plus de 550 victimes, et la disparition inexpliqué à ce jour du SS Naronic ( lancéen 1892 ) en Mars 1893 en plein Atlantique Nord, la compagnie prosperera pendant les 25 années suivantes sous la direction de Thomas Ismay, où de nombreux autres navires furent lancés. Toujours en 2012, Laura Innes a joué dans la série qu'elle a réalisé : Awake (avec notamment Dylan Minnette, star de 13 reasons why). Le dernier de ces navires rapidement surnommés Big Four innove dans le luxe en étant notamment le premier paquebot à proposer des bains turcs[78]. Ce dernier mis l'affaire devant les tribunaux, et Kylsant fut condamné à 1 an de prison, perdit ses titres ( il fut titré Baron ) et sa compagnie liquidée. Cependant elle continuera a mettre en services des paquabots encore célèbres : le Queen Elisabeth 2 en 1969, Queen Mary 2 en 2004 ou plus recemment le Queen Victoria en 2007 et le nouveau Queen Elizabeth en 2010 ( voir photos ci-dessous ). Carte publicitaire de la White Star Line pour la classe Olympic. C'est dans ce contexte qu'intervient Owen Philipps, devenu en 1923 Lord Kylsant. Très rapidement, un accord est passé pour la construction de quatre, puis six navires[21]. C'est en 1901 qu'est concrétisé le dernier projet de Thomas Ismay, la mise en service d'un navire particulièrement imposant (il est le premier à dépasser en tonnage le Great Eastern, mais assez lent (16 nœuds), le Celtic[74]. Finalement, la Cunard connaitra une fin de siècle avec des moments difficiles, comme l'arrivée des avions à réactions ( Boeing 707 et surtout le 747 ) qui feront baisser le nombres de passagers. Une fois les six navires de classe Oceanic en service, et cinq suffisant à un service hebdomadaire, Ismay décide de déplacer le Republic, accompagné de l'Asiatic, du Tropic et de deux paquebots-mixtes récemment achetés, le Gaelic et le Belgic, sur la ligne de l'Amérique du Sud, afin d'y concurrencer la Pacific Steam Navigation Company. À ses débuts, la White Star d'Ismay exploite des navires visant les records de vitesse, et plusieurs remportent le Ruban bleu, notamment l'Adriatic, le Britannic, le Germanic, le Majestic et le Teutonic[163],[164]. Le fait que le Tayleur soit alors le fleuron de l'entreprise et qu'il sombre lors de son voyage inaugural ajoute au coup porté aux affaires de l'entreprise[179]. Aucune femme n'est au nombre des rescapés. La White Star Line confirme alors la commande d'un troisième navire pour compléter la série, le Britannic (le premier nom évoqué par la presse étant cependant celui de Gigantic)[96]. Cependant, Joseph Bruce Ismay se range finalement à l'avis des actionnaires. Alors que la construction de la quille est en cours, les travaux sont arrêtés courant 1929, dans un premier temps pour étudier l'appareil de propulsion le plus adapté. Ce naufrage oblige la compagnie alors balbutiante à revendre le Tropic et l'Asiatic, mais n'entache pas durablement sa réputation[180]. Il s'agit du dernier navire construit pour la compagnie encore existant[157]. Ce milieu des années 1920 voit les États-Unis réduire de manière drastique les quotas d'immigrants acceptés dans leurs ports par des lois de 1924. Les quatre dirigeants des chantiers Harland & Wolff. White Star Line Logo de la White Star Line Création: 1845 Disparition 1934 Remplacé par Cunard-White Star Line (en) Fondateurs Il en résulte que de nombreux navires trop anciens sont malheureusement envoyés à la casse, comme le Mauretania ou l'Olympic ( photo ci-dessous ) qui voit son nombre de passagers passer de plus de 950 pendant les années 20 à 233 lors d'une ses dernière traversée en 1934. Arrêté la semaine dernière dans le cadre d’une affaire d’agression sexuelle, Austin Russell dit ‘’Chumlee’’ de Pawn Stars, les rois des enchères (D8) n’en a pas fini avec justice. Le Président des États-Unis, Woodrow Wilson, pose cependant son veto à la dernière minute. Constituée de trois paquebots géants ( l'Olympic, le Titanic et le Gigantic ), Ismay base la notoriété de ces navires non pas sur la vitesse mais sur le luxe et la sécurité qui font la célébrité de la compagnie et seront bien sur construit dans les chantiers Harland & Wolff dirigé par quatre directeurs ( photo ci-dessous et de gauche à droite ) : Gustav Wilhelm Wolff, Walter Henry Wilson, Lord Pirrie et Edward James Harland. Cette flotte dite " Classe Oceanic ", se compose de quatre navires ( photos ci-dessous ) : l', Avec une flotte enfin digne de ce nom, la White Star peut enfin assurer un service hebdomadaire entre Liverpool et New-York. Joseph Bruce Ismay, naît le 12 décembre 1862 à Crosby, il est le premier fils de Thomas Henry Ismay et de Margaret Bruce. Après la mort de Thomas Ismay en 1899, la société est reprise par son fils, Bruce, qui l'intègre en 1902 dans l'International Mercantile Marine Company du financier américain John Pierpont Morgan. Cette institution devient progressivement très puissante[86]. En juillet 1919, le Cretic et le Canopic reprennent leur service méditerranéen[116]. La version du 15 octobre 2009 de cet article a été reconnue comme «, La première White Star Line : clippers et affrètements (1845 - 1867), Les débuts difficiles de l'Oceanic Steam Navigation Company (1868 - 1874), Consolidation de la ligne de l'Atlantique Nord, Diversification des activités : sur le Pacifique et l'Océan Indien, Joseph Bruce Ismay et l'International Mercantile Marine Company (1899 - 1914), Réparations de guerre et retour à un service civil, Changements de clientèle et sortie de l'IMM, Lord Kylsant, crise et disparition de la compagnie (1927 - 1960), Crise économique et difficultés financières, La Cunard-White Star et la disparition progressive de la compagnie, Des clippers aux plus grands paquebots du monde, pour le transport de passagers, Australian and Eastern Navigation Company Limited, Liverpool, Melbourne and Oriental Steam Navigation Company Limited, Occidental and Oriental Steamship Company, Oceanic Steam Navigation Realisation Company, Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste, ruées vers l'or qui touchent alors l'Australie, commissions d'enquête examinant l'affaire, sombre en emportant 1 500 personnes avec lui, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=White_Star_Line&oldid=176389789, Entreprise de transport ayant son siège au Royaume-Uni, Compagnie maritime ayant son siège au Royaume-Uni, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Transports en commun/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, John Pilkington et Henry Threlfall Wilson.