C’est la seule faction de la Coalition à prendre une telle mesure. Cette base militaire a été remise en état par les Vietnamiens et les Sovietiques. 23 mai : la Thaïlande décide de reconduire à l’intérieur du Cambodgo 240.000 réfugiés, par la force si besoin. (…) La responsabilité des Etats-Unis et du gouvernement Lon Nol dans le refus d’assigner du personnel et d’allouer des fonds suffisants pour prendre en charge ces personnes déplacées, ces malades, et surtout les enfants, a été clairement exposée par Georges C. Hildebrand et Gareth Porter (…) Les signes de malnutrition infantile devinrent patents vers septembre 1974 et entraînèrent la mort de près de 8.000 enfants au cours du seul mois de mars 1975. On y apprend que l’aide de la Chine aux Khmers rouges s’élève à 100 millions de US $ par an tandis que celle des Etats-Unis aux factions non communistes du GNC se monte à 24 millions. Déportation de toute la population urbaine dans les campagnes. Un document en seize points énonce des principes et s’efforce d’esquisser le contenu de futures négociations basées sur un râle particulier de l’ONU dans le réglement de paix. La ville assuie régulièrement des tirs de roquettes. 12 juin : la Chine fournit des pièces d’artillerie aux forces du GCKD. Durant la guerre, quelques villes avaient déjà été vidées de tout ou partie de leurs habitants : Kratié, Stoeung Treng, Kompong Cham, Oudong, Kompong Trac, Ang Tasom, et Kompong Kdei. Arrive alors une idéologie qui dit on va faire une révolution pour plus de justice. Au moment auportone, le Viet-Nam vient libérer le Cambodge en renversant les Khmers Rouge. (…) A la fin de l’année 1968, deux ans après que Pol Pot fut parti de Chine, la Révolution Culturelle avait finalement conduit à « désurbaniser les villes » - un mot d’ordre du « Quotidien du peuple » - c’est-à-dire à vider un tiers de la population de Nankin en une semaine et à déplacer « volontairement » huit cent mille habitants de Shangaï. Examen du document-cadre des P5. Avril-mai : deux complots visant à renverser Pot Pot sont déjoués. Il est possible que cette politique ait été menée avec brutalité, ou trop vite, mais elle était considérée comme indispensable par plusieurs experts d’organisations internationales dont il et difficile d’imaginer qu’ils aient entretenu des liens de subordination avec les Khmers rouges. Pendant toutes ces années, elle a sans cesse négocié son soutien passif aux lignes successives du parti, en échange de garanties sur le statut de l’ouvrier permanent, le bol de riz en fer sorti intact de tant d’années d’agitation et de luttes de pouvoir. 22 octobre : par 97 voix pour, 23 contre et 22 abstentions, l’Assemblée générale des Nations Unies adopte une solution présentée par l’ASEAN qui exige le retrait des troupes vietnamiennes. Une vraie opposition entre la campagne et la ville se crée, la ville cherchant à préserver les privilèges de ses nantis. Des photos représentant des hommes attelés à des charrues, présentées comme une brimade Khmer rouge ont été largement diffusées dans la presse sans rappel du fait que les bombardements avaient détruit 60% des animaux de trait. La force de ces derniers est évaluée à 30-40 000 hommes. Il ne reste au Cambodge que 11 ONG ainsi que les Croix Rouges française, suédoise et suisse. ler avril : Lon Nol quitte Phnom Penh avec sa famille et ses proches collaborateurs. Dès leur arrivée au pouvoir, les « khmers rouges », envoient tous les habitants des villes dans des coopératives agricoles. Des villages entiers étaient vides. de nombreux reportages télévisés ont montré des armes venues des USA parvenir aux khmers rouges. 12 octobre : rencontre Pen Sovann-Brejnev à Moscou. 29 juillet : à Pékin, Son Sen sollicite l’accroissement de l’aide militaire chinoise. 29 mai : Sihanouk reprend la présidence du GNC. Certains étaient déjà été condamnés à mort. 7 mai : Sihanouk annonce qu’il se met en congé de la présidence du GNC. Il apporte son soutien au plan en 5 points et déclare que Pol Pot s’est retiré et ne joue plus aucun rôle. 25 mai : réunion PS à New York. Dans certaines régions contrôlées par les Polpotistes du PCK (régions 25 sous les ordres de Mok), le retrait des troupes communistes vietnamiennes est accéléré sous la pression de leurs anciens alliés Khmers. 1°) que représente socialement la prise de pouvoir des Khmers dits "rouges" ? 28 septembre : visite de Pol Pot, Ieng Sary et Vorn Vat à Pékin, puis dans plusieurs villes chinoises et en Corée du Nord. Les bombardements américains sont d’une ampleur sans précédent et laissent un pays totalement ruiné. 10 décembre : Hun Sen indique qu’il est prêt à discuter le plan australien. 24-25 octobre : François Ponchaud, dans le journal La Croix (Paris) décrit les horreurs du régime : évacuation forcée des villes, massacre des soldats et des fonctionnaires des régimes antérieurs, exécutions systématiques, séparation des enfants dae leurs parents, collectivisme intégral, travaux forcés, famine... 31 octobre : accord KD-Thaïlande. Le 16 novembre 2018, la Chambre de première instance des Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC) a condamné deux anciens dirigeants khmers rouges, Nuon Chea et Khieu Samphân, à la réclusion criminelle à perpétuité pour génocide, crimes contre lâhumanité et crimes de guerre. La population active a augmentée de 36 % mais au lieu d’être composée de professionnels (ils ont été massacrés) elle se compose de hordes d’esclaves enrégimentés en " brigades " et autres " groupes de choc " qui doivent faire vivre un encadrement de surveillance pléthorique. Des dizaines de milliers de Vietnamiens fuient vers l’intérieur du pays. « Dans les jours qui suivirent l’avènement du « Kampuchéa démocratique », toutes les villes furent évacuées, les hôpitaux vidés, les écoles fermées, les usines mises à l’arrêt, l’argent aboli, les monastères condamnés, les bibliothèques dispersées. Pour tous, les soldats des FAPLNK sont devenus des « Khmers rouges », expression qui assimile abusivement tous les combattants des FAPLNK aux partisans de Pol Pot. Ils sont accompagnés de 156 Cambodgiens dont Saukham Koy. A-t-i ! 8 janvier : formation du Conseil Populaire Révolution du Kampuchéa qui gouverne le pays sous la tutelle des Vietnamiens. 16/10/2020. 13 juin : Sihanouk offre sa démission de Président du GCKG à Khieu Samphan. Pendant la guerre française de reconquête de la fin des années 40, 1 millions de personnes sont déportées. Entretiens avec Hun Sen. 12 octobre : décès de Sim Var à Paris. 21 février : 6e rencontre Sihanouk-Hun Sen à Bangkok. 16 décembre : cinq divisions vietnamiennes (60000 hommes) entrent au KD (provinces de Takeo, Kam pot, Prey Veng et Svay Rieng) et rencontrent une résistance sérieuse. 8 février : Sihanouk se déclare prêt à prendre la direction d’une coalition rassemblant toutes les forces s’opposant au régime de Phnom Penh. A Bangkok, l’armée thailandaise dément avoir détourné des fonds destinés à l’ANS. En prenant le contrôle de Phnom Penh, ils ont immédiatement évacué la ville. Il fut souvent fait état de l’aspect fantomatique de Phnom Penh après avril 1975. Élimination physique de tous ceux qui tentent de résister ou sont incapables de se déplacer. C’est dans cette zone qu’est reconstituée l’armée khmère rouge. (…) La fin de la révolution culturelle avait ramené un certain calme dans les usines. De nouvelles manifestations seront brisées en juin 1975. Le problème du détournement politique de l’aide humanitaire est également posé. En 67, le gouvernement cambodgien porte plainte auprès des Nations unies contre des interventions armées américaines, sud-vietnamiennes et sud-coréennes sur son territoire. • La plupart, pour ne pas dire tous, des dirigeants khmers rouges étaient des anciens enseignants : les jeunes recrues, qui furent employées en masse, étaient donc entourées de cadres sachant par expérience influencer et manipuler la jeunesse. 25 mai : un service de renseignements vietnamien, baptisé K-10, s’installe au Cam bodge. Il considère Son Sann comme un facteur de division des forces anti-vietnamiennes et se dit prêt à former une coalition avec les Khmers rouges, sans le "pro-américain" Son Sann. (…) Les ouvriers vivaient enfermés dans les gigantesques complexes industriels. En 1967 et 1968, environ huit cents missions de cette nature furent organisées dans le cadre de l’ « opération Salem House » ; elles comprenaient habituellement quelques Américains et jusqu’à dix mercenaires locaux, le plus souvent habillés en viêtcongs. 17-18 décembre : à Paris, congrès mondial du FUNCINPEC : Sihanouk traite Hun Sen de "borgne", de "traître", de " valet des Vietnamiens", de "Quisling" . 15 octobre : la colline 538, située en territoire thaïandais et occupée depuis le 20 septembre par les troupes vietnamiennes est reprise par l’armée thailandaise après un mois de combats acharnés. Mise à l’écart, puis élimination progressive de Sihanoukistes et de Khmers Hanoï. Les armes qui sont alors les plus utilisées sont les mines. (…) la première période est principalement caractérisée par la coopération étroite entre les gardes rouges récemment créés et l’appareil de l’armée ; l’armée fournit non seulement un modèle organisationnel, mais aussi les conditions matérielles de la « révolution » : transports, communications, radio, téléphone, etc… Il y reçoit la visite du roi et de la reine. 14 octobre : de nouveaux départements sont créés au sein du CPRK qui prend de plus en plus les apparences d’un gouvernement classique. Il lui est refusé de rencontrer Sihanouk. En empruntant la piste Ho Chi Minh, Sihanouk entame une visite dans les zones contrôlées par le FUNK. 22 août : Sihanouk déclare qu’il ne demandera pas la vacance du siège du Cambodge à l’ONU. C’est le " printemps de Phnom Penh". « Rithy Panh : Pourquoi le Cambodge ? Les bombardements des B 52, surtout dans l’Est du pays s’intensifient au point d’atteindre le niveau de 3 600 tonnes de bombes larguées chaque jour. Septembre : à Paris, Sim Var crée le mouvement Moulkhmer. Il affectuera ensuite une visite dans une dizaine de pays dont la France. Visite à Kompong Som (Sihanoukville) avec Khieu Samphan. Il nous rappelle que Pol Pot est arrivé au pouvoir à la suite des bombardements ordonnés par Richard Nixon et Henry Kissinger, et que le Cambodge fut « puni » parce que ses libérateurs sont venus du mauvais côté du rideau de fer et que le gouvernement (britannique) de Thatcher avait envoyé des forces spéciales pour entraîner les Khmers Rouges en exil. Les autres grands crimes n’ont pas reçu plus d’explication. 18 juillet : Sarin Chhak et Thiounn Prasith se rendent à Pyong Yang et demandent à Sihanouk de rentrer à Phnom Penh. 2 mars : les forces du GCKD attaquent l’aéroport de Siem Reap. La lutte a été préparée plusieurs jours à l’avance par des réunions. Les mots d’ordre des banderoles visaient directement le régime Lon Nol : "défaite au plan de fermeture des usines pour recruter les ouvriers", "libération immédiate et inconditionnelle de tous les ouvriers détenus illégalement par l’administration félonne", "paiement immédiat de leurs salaires aux ouvriers", "du riz à vendre et à distribuer en quantités suffisantes aux masses laborieuses", "pour les ouvriers lutter c’est vivre, ne pas lutter c’est mourir", "Nous luttons pour la victoire finale". Bravo pour votre travail d'équipe ! Le mouvement des années 70 fut caractérisé par un nombre croissant de grèves menées, dans les conditions les plus difficiles, par des ouvrières du textile. 5 avril : le Vietnam annonce que toutes ses troupes auront quitté le Cambodge à la fin du mois de septembre. Au Cambodge aussi les khmers rouges avaient des raisons de penser qu’une classe ouvrière libérée de la dictature précédent risquait de se soulever. C’est la plus sanglante opération menée contre des civils par les Khmers rouges depuis 1979. Est ici évalué avec précision tout ce qui a concouru à la désintégration de la société et à sa décimation : les mouvements migratoires depuis 1970, les méthodes et l’ampleur des exécutions, les ravages de la famine, la natalité et les incidences de celle-ci sur le présent et l’avenir du pays. L’ancienne base américaine de Takhli devient le centre opérationnel de la plus importante coopération stratégique de la Chine avec un pays d’Asie du Sud-Est. 15 novembre : les forces de Sihanouk et Son Sann sont approvisionnées en armes et munitions occidentales à partir de Singapour. Le Cambodge obtient son indépendance le 9 novembre 1953, à la fin de la guerre d’Indochine. Bayou) Jacques Serieys, Parti de Gauche (référence du 20 mai 2015) Cambodge : Les Khmers Rouges, de lâutopie communiste au génocide totalitaire? Sang qui se mua en terrible colère, en lutte acharnée, Le 17 avril, sous l’étendard de la Révolution. 5 janvier : libération de Takeo. 30 mai : le Conseil Economique et Social des Nations Unies dénonce les violations des droits de l’homme au Cambodge. Cet article est très intéressant même si plusieurs questions posées ici trouvent leur réponse dans le tome II du livre de Noam Chomsky : After the Cataclysm (que je m’étonne de ne pas trouver en référence). La RPK cesse d’exister et devient État du Cambodge (EdC). Une unité de Bérets verts « fit sauter par mégarde un car de civils cambodgiens, causant de nombreuses victimes ». « Avant de faire quelque chose, n’importe quoi, il faut obligatoirement obtenir l’accord du gardien ». Nous les avons évacuées pour détruire toute résistance.". Le même jour, Hun Sen reçoit pour la première fois les responsables de toutes les ONG travaillant au Cambodge. Le mouvement nationaliste a choisi la Chine contre l’URSS. Les liens de Hun Sen avec les anciens Khmers rouges. 7 octobre : le gouvernement britannique admet tacitement que des officiers du SAS ont, depuis 1985, entrainé, en Malaisie et sur la frontière thaïlandaise, des soldats du GCKD comme l’en accusaient le journaliste John Pilger et les députés travaillistes Chris Mullin et Ann Clwyd. 11 janvier : à Paris, Mitterand déclare que « aucun compromis n’est acceptable avec les Khmers rouges ». La population (20 000 habitants) est déportée dans différentes directions. Surnommés quelques années plus tôt « Khmers rouges » par le roi Norodom Sihanouk, ils ont vaincu les partisans ⦠», Extraits de « Le Kampuchéa des « Khmers rouges » de Sacha Sher. 28 mars : violents combats autour de Battambang. Elle se disperse dans les chaînes montagneuses des Dangrek et des Cardarnomes. 14 décembre : Khieu Samphan rencontre Sihanouk à Frère-en-Tardenois. Mais on n’a rien fait pour éclairer tous ces meurtres qui n’ont pas un caractère personnel mais social. 12 avril : l’ambassadeur des États-Unis, John Gunther Dean et tout le personnel de l’ambassade quittent Phnom Penh par hélicoptères. On aurait dit que le tissu même de la société avait été détruit. De même, juger des dirigeants Khmers devant un tribunal international sans aborder le moins du monde les responsabilités initiales de la catastrophe relève de la propagande. Les ambassadeurs de Malaisie, de Chine, du Bangladesh, de Corée du Nord, de Mauritanie et du Pakistan présentent leurs lettres de créances. Elle arrive avec un premier vol chargé d’amener des secours dans la capitale. Cette république dénia à Sihanouk, l’ancien roi puis chef d’Etat, toute fonction et crut conforter son pouvoir par le feu des mitraillettes et des tanks dès le mois de mars. 8 août : le ministre indonésien des affaires étrangères appuie la proposition australienne visant à traduire Pol Pot devant un tribunal. Il restera aux commentateurs futurs à maudire toute cette période et à amalgamer cette jeunesse au tyran qui l’a trompée, trahie et persécutée, pour essayer de faire oublier, dans la mémoire collective du peuple chinois et du monde, que c’est la revendication de former des “Communes” s’appuyant sur le vote secret des travailleurs qui était sortie comme un astre clair du coeur de cette mêlée obscure. 5 juin : les Vietnamiens occupent l’île cambodgienne de Poulo Way. On comprendra aisément qu’une vague de violence spontanée se soit développée. Pendant cette réunion, Saloth Sâr décide de se faire connaître sous le nom de Pot Pot. 30 août : la conférence de Paris suspend ses travaux. La réunion ne donne aucun résultat significatif. Le rapport précisait : « le Commandant L- Ondecker donnait, autour d’une carte d’état-major, des ordres et des conseils aux officiers cambodgiens au cours d’un combat à Kampolx ( mars 1971) ; cette révélation mit le Congrès 8 février : rejet KD de la proposition vietnamienne. Dans le courant de la journée, c’est la direction du PCK - le Khmers rouges - qui prend effectivement le contrôle du pays. Le canal pour l’acheminemant des fonds est une structure qui se présente sous la forme d’une organisation humanitaire établie à Bangkok sous le nom de « Kampuchean Emergency Group » (KEG). Le périmètre de défense de Phnom Penh s’effondre. 3-4 septembre : sommet secret sino-vietnamien à Cheng Du, province de Sichuan (Chine) : début de la normalisation des relations entre les deux pays. 2 décembre : rassemblement à Snuol de plusieurs centaines de Khmers dissidents. 3 mai : le département d’Etat US annonce que la Chine a fourni de grandes quantités d’armes aux Khmers rouges. Elle pourrait dans ces conditions avoir la tentation de se rapprocher de Moscou et l’appareil dirigeant est probablement divisé à ce sujet. litt. Sihanouk absent, ne figure pas dans la liste des représentants du FUNCINPEC au CNS. morasom@hotmail.com. ). 6 mars : le premier ministre thaïlandais Chatichai Choonhavan propose la création d’un camp neutre pour les réfugiés cambodgiens afin de les libérer de toute contrainte politique. Dâautres, comme lâhistorien australien Ben Kiernan de lâuniversité de Yale (Connecticut), insistent sur la dimension profondément raciste des persécutions, citant les Chams musulmans, les Vietnamiens du Cambodge, et même les « ennemis de classe ». », Voir le film sur le génocide du Cambodge : Sans lait et sans médicaments, les enfants mourraient de maladies curables, comme la dysenterie. 27 mars : l’URSS rompt les relations diplomatiques avec la République khmère. Après avoir passé 9 mois dans les maquis communistes, il révèle les pratiques du PCK dans les territoires sous son contrôle. 12 juin : à Tokyo, Ieng Sary dénonce un complot CIA-Vietnam pour détruire le KD. 25 mars : à Bangkok, signature d’un accord entre le GCKD, l’ASEAN, le Japon et la Chine créant un comité de coordination pour le développement des ressources pétrolières off-shore du Cambodge. 14 mars : arrestation de Phouk Chhay. Élimination physique de tous ceux qui tentent de résister ou sont incapables de se déplacer. Elles conviennent qu’il faut éviter une guerre civile après ce retrait et favoriser Ia réconciliation nationale. des libertés démocratiques, de la Constitution et la tenue des élections générales. 17 avril : le FAPLNK s’emparent de Phnom Penh. Un deuxième procès, portant précisément sur lâaccusation de « génocide », à propos des Vietnamiens du Cambodge et des musulmans chams, sâest alors ouvert contre ces deux accusés. Une « note explicative informelle » est fournie par Raffeudin Ahmed. L'ancien centre de torture, la prison de Tuol sleng S21 à Phnom Penh a été transformé en musée.Photos des victimes, hommes femmes et enfants / Salles avec les instrumenst de torture / Fers servant à attacher les prisonniers / Charniers et ossuaires/ Cranes humains.Témoignage d'un homme ⦠3 février : Hun Sen conduit une délégation du PRPK au 24è congrès du PC français, à Paris. 24 décembre : le député américain Stephen Solarz se rend à Phnom Ponh où il rencontre Hun Sen. 27décembre : prise des bases FANLPK de Baksei, Sok Sann et Nong Samet. Nombreuses arrestations notamment de membres de la farnille royale. Pen Sovann en est le premier secrétaire. Les routes de cette retraite sont jalonnées de charniers. Or ceux-ci s’effectuaient sur des zones très peu peuplées, pour ne pas dire inhabitées, et on ne peut leur accorder "que " 17,6 % des tués, loin derrière les tués par armes à feu, 46,3 %, ou les assassinats, 31,7 % . Grandiose victoire, plus significative que l’époque d’Angkor ! Pourquoi le Rwanda ? Mais ce n'est qu'en novembre 2018, lors d'une nouvelle condamnation de Khieu Samphân et Nuon Chea, que cette qualification de génocide est reconnue ⦠En 1979, le Vietnam envahit le Cambodge et chasse le régime en place, pour installer un autre régime communiste. ©CB-Voyages. 4 mars : un porte-parole de Sihanouk annonce que désormais les camps de régugiés sous le contrôle des Sihanoukistes seront distincts des bases militaires de l’ANS. Contrairement au FNLPK, les Khmers rouges refusent de s’associer au communiqué conjoint. Pourquoi la Bosnie ? 4 avril : À Paris, des refugiés et résidents cambodgiens en France adressent à l’ONU, à l’UNESCO, aux Ligues des Droits de I’Homme, à Amnesty International, une motion décrivant le régime des Khmers rouges. 7 mai : les Khmers rouges font sauter deux ponts sur la route entre Phnom Penh et Battambang. Le début des années soixante-dix marque la remontée ouvrière dans le monde. 16-17 juillet : à Paris, réunion du PS. Je ressentais la même chose en 1979 lorsque je suis entré au Cambodge, un pays hermétiquement clos au monde extérieur pendant presque quatre ans depuis « l’An Zéro ». Ieng Sary demande une réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU. La lutte atteignit son point culminant le 14-10-1973 avec des centaines de milliers d’étudiants, 1er octobre : ouverture de l’Alliance Française, à Phnom Penh en présence du vice-ministre français des affaires étrangères, M. Thierry de Beauce. Le président du Sénat, Saukham Koy est nommé chef de l’État par intérim. C’est un gage d’espoir pour les travailleurs du monde entier. 8-25 avril : les combats sont très violents pendant toute cette période. La dictature militaire s’effondre. (…) D’ailleurs, la féroce bataille dans laquelle s’est achevée la Révolution culturelle a, avant tout, opposé paysans et citadins. (…) Dans la formation de sa pensée, les ouvrages de doctrine marxiste n’ont jamais pesé lourd en regard de ses lectures chinoises classiques. L’intervention vietnamienne au Cambodge tourne court en raison de la vigoureuse résistance armée khmère, soutenue par la Thaïlande (et derrière eux des USA) et la Chine (réconciliée avec les USA), et du désaveu de la communauté internationale face à l’établissement de ce protectorat de fait sur le Cambodge ; par ailleurs, la Chine intervient militairement dans le nord du Viêt-nam en 1979 et en 1987. 31 décembre : il y a 650 000 réfugiés répartis dans 13 camps de part et d’autre de la frontière thaïlandaise. Le Cambodge détient le triste record de pays le plus bombardé depuis la Seconde Guerre mondiale. 4 avril : lors d’une réunion des dirigeants du PCK, Hou Yuon, Nay Sarann et Chhouk s’opposent aux projets de déportation des citadins et de suppression de la monnaie. 20-23 juin : retrouvailles franco-vietnamiennes. Des membres de sa famille disparaissent. Accord sur un « document-cadre de règlement politique global ». 21 janvier : 30000 personnes vivant dans des camps contrôlés par les Khmers rouges sont conduites de force à l’intérieur du pays. Le crime de génocide étant par définition circonscrit à une catégorie de personnes â et non étendu à toute la population dâun pays â, ce chef dâaccusation suscite de nombreux débats au Cambodge. 1 novembre : ouverture du « centre d’accueil » de Khao I Dang qui accueille 140.000 personnes. 19-21 février : JIM II, en l’absence de Sihanouk représenté par Ranariddh. 7-8 janvier : rencontres Costello-Hun Sen. Violente attaque des Khmers rouges sur Battambang. (…) On peut bien entendu se demander pourquoi la quasi-totalité des habitants de la capitale mais aussi des autres villes, furent évacués (…) La réponse est donnée par Ieng Sary le 17 septembre 1975, qui faisait de cette évacuation une « décision capitale » de la révolution était que l’ennemi comptait, pour revenir au pouvoir au bout de six mois, sur l’incapacité du nouveau régime à nourrir la population nouvellement « libérée ». Pas de réaction. Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Un communiqué en quatre points précise que 1) la question cambodgienne demande une solution politique et non militaire, 2) la question doit être réglée par les Cambodgiens eux-mêmes, par des négociations qui doivent conduire à la paix, à la reconstruction et la création d’un système politique indépendant, démocratique, souverain, neutre et non aligné, 4) une nouvelle rencontre aura lieu en janvier 1988. La propriété privée et l’économie de marché sont instaurées. Un communiqué conjoint reconnaît les frontières existantes entre les deux pays. Il critique l’ASEAN en affirmant qu’elle « défend l’indéfendable ». 10 novembre : visite officielle à Tokyo de Khieu Thirith, épouse de Ieng Sary et ministre du KD. Pourquoi, dès la prise du pouvoir, avoir évacué les villes, fermé les usines et assassiné un quart de la population du pays ? La ville est libérée… Des groupes se forment autour des maquisards… L’enthousiasme populaire est évident. De nombreux "clients" apportent aux grévistes du riz cuit. Il rencontre le premier ministre Chatichai Chhonhavan, le ministre des affaires étrangères Siddhi Savetsila et le chef d’Etat-Major des armées, le général Chavalit Yongchaiyuth. Les actions des Khmers rouges ensanglantent tout le pays. Le plan K5 va mobiliser des dizaines de milliers de personnes dont beaucoup mourront d’épuisement ou de maladie ou seront victimes des mines. En décembre 1970, le gouvernement est contraint de majorer les salaires des ouvriers. Pour régler les salaires impayés, les ouvriers ont mis en vente du tissu fabriqué par l’usine, à un prix à la portée des bourses des habitants pauvres. 16 novembre : par 124 pour, 17 contre et 12 abstentions, l’Assemblée générale des Nations Unies vote sa motion annuelle sur le Cambodge en confirmant l’embargo, en niant toute valeur au retrait vietnamien et en insistant sur la nécessité d’un accord global, expression qui signifie la participation des Khmers rouges. De mai à juin : plus de 9.000 villageois fuient la province de Siem Reap et se réfugient dans la région d’Ampil contrôlée par le FNLPK. Janvier : combats entre diverses unités des FAPLNK dans la province de Koh Kong. J’ai marché le long de l’Avenue Monivong jusqu’à la Bibliothèque Nationale qui avait été symboliquement convertie en une porcherie, après que tous ses livres avaient été brûlés. 15 juin : à Bangkok, Sihanouk déclare que l’avenir du Cambodge est soit de devenir une province du Vietnam, soit de retomber sous la dictature des Khmers rouges. Ces derniers n’ont nullement soutenu le renversement du régime de Pol Pot. Vous avez choisi de refuser le dépôt de cookies lors de votre navigation sur notre site, notamment des cookies de publicité personnalisée.