Entre-temps avait eu lieu la création de la Sénéchaussée ducale de Ventadour. C'est ce que fit Pierre Pottier à la même époque à Meyras Ventadour en Ardèche, lorsqu'il eut acheté le site abandonné. Les émeutiers croient pouvoir détruire facilement Ventadour. Cette énigme oppose encore les historiens entre partisans du crime d'Etat, de l'assassinat crapuleux ou du drame intime. Ventadour vue aérienne - (©. Ils doivent cependant se contenter de dégrader et piller ce qu'ils peuvent. Elle fut certes détruite et reconstruite au XIXème siècle mais sur son emplacement ancien datant de l'époque romane. En revanche, il nous semble ​présomptueux de conclure comme cela fut évoqué en 2010 que l'aménagement de la basse cour daterait seulement du XVème siècle et après. Le récit de ces campagnes est publié dans plusieurs numéros de la revue "Lemouzi", en particulier dans sa 101ème livraison en 1987, à laquelle les Amis de Ventadour collaborèrent. Ventadour devient le centre d'une cour brillante. Les révolutions commencent par principe avec les modérés mais se poursuivent toujours avec les excités. L'un devait orner, selon nous, l'entrée de la forteresse, au-dessus de la porte avec assommoir conduisant à la salle dite de "la souricière", l'autre devait surmonter la porte d'accès au logis par la tour à vis à moins que ce ne soit celle de la grande salle d'honneur du rez-de-chaussée. Dans la paroisse d'Orgnac-sur-Vézère, petit village situé entre Uzerche et Allassac, à l'ouest de Tulle, se trouve un ​piton dominant un cingle de la haute Vézère (Vesera) qui marque de fait l'entrée en bas Limousin. - Duration: 1:55. Une jacquerie éclata d'ailleurs à Charlus-. Au XIème siècle, le chevalier de noble lignage vit encore dans un donjon carré dont les murs du premier niveau, certainement déjà en pierre à la fin du siècle, n'offrent pas de prise facile à l'invasion. En souvenir de ses ancêtres chevaliers, barons et paysans... Denis Faugeras. En plein mouvement de sauvegarde des cultures et langues d'Oc, la fête se fit en langue limousine et le maire du Moustier, M. Bordas, sut accueillir ses invités par un beau texte. Jean-Baptiste Delmas est décédé le 21 juillet 1810. Si vous êtes intéressés contacter Mme Pottier au 06 70 32 27 34. Les deux ou trois pièces superposées en étage peuvent abriter les membres de la famille, souvent même quelques chevaliers les plus proches, sans que les chambres n'aient une spécialisation trop grande. à part. Les Monédières sont brûlées, des incendies ravagent bourgs, forêts, églises et temples. Ses propriétaires ayant émigré, il sera déclaré bien national et saisi. Il fut ensuite arraché par haine ou pour le voler, puis les vis furent progressivement enlevées, un acide jeté et le texte rayé. Quelques soubassements de maisons étaient encore visibles dans les années 1970. Désormais les Ventadour et les Lévis étaient unis et allaient former une nouvelle lignée. Aucune autre n'a été demontée et remontée à proximité à notre connaissance. Un paysan, François Chassaing, est requis par le maire du Moustier, Mas, pour emporter à Tulle avec une charrette et une paire de bœufs "une partie des grillages". ​Quelle raison peut expliquer cette inversion volontaire des émaux ? Jusque-là Ventadour avait bien été encore régulièrement utilisé et habité plus ou moins épisodiquement. La première urgence était de se doter d'une résidence convenable. L'auteur de la décision, en tous cas, ne semble pas avoir traîné dans les lieux non plus que l'artificier. Le rapport de Treilhard rapportera expressement l'état des lieux et sa volonté personnelle de pousser à tout liquider. Il se montra également orgueilleux et rancunier. Encore visible lorsque nous avions le droit d'accéder librement au site (ce ​qui n'est plus le cas, signe de reconnaissance et de cordialité évident ! ​Au début, cette enceinte devait être en bois. (Voir la page sur Meyras). Un mauvais donjon de pierres et de planches ou de madriers n'était pas surprenant à l'époque en guise de "château". D'autres que nous furent choisis pour donner leur avis et choix de gestion. Celui de 2009 ne fait que complèter les éléments subodorer 55 ans auparavant. Victoire Armande sa soeur sera elle aussi gouvernante des enfants royaux de 1778 à 1782, mais sera démise après la banqueroute retentissante de son mari, le richissime prince Henri de Rohan Guéméné. Ils décident de renforcer les défenses, d'améliorer encore les accès et l'habitation. Soit il n'y avait rien sur l'éperon rocheux, et tout devait être entrepris, soit il y avait bien une fortification ancienne ou plus récente appartenant aux Comborn, et presque tout restait à faire. Même en triste état, Ventadour avec ses vaillants soldats patriotes fait encore fuir l'assaillant. Dans le toit, de petites ouvertures et des lucarnes de pièces servent pour les serviteurs proches. ), l'eau était toujours disponible, y compris en été. La princesse de Rohan Soubise est notée à Herment venant recevoir les renouvellements d'hommages. Ils sont présents aux grandes assemblées du bas Limousin contrairement aux Turenne et d'autres seigneurs de la province, comme l'attestent des états de présence. Furent-elles peintes ici ? Construit au XI. Tristement abîmé par les émeutiers, Ventadour est qualifié de masure et préclôture lors de sa vente comme "Bien National" confisqué le 23 messidor an IV (11 juillet 1796) pour 12090 francs à Antoine Estrade d'Egletons. Se souvient-il de Comborn ? Gilbert 1er meurt en 1529 et se fait ensevelir avec ses ancêtres à la Voulte. Cela est certainement en partie vrai, mais en partie seulement. Il faut en réalité observer deux exemples de constructions semblables pour imaginer le style architectural : l'un vient d'un cliché des vestiges du château de Bressuire dont la représentation fut longtemps confondue, non sans vraisemblance, avec Ventadour et l'autre du château de Suscinio en Bretagne. Au sujet de l'héraldique, il est curieux de constater que les deux blasons du XVème siècle retrouvés lors des fouilles sont "de gueules et d'or" (creux rouge et plein or) alors qu'à l'origine, du XIIIème au XVIIème siècles, ils apparaissent sur les sceaux et dans les blasons sculptés "d'or et de gueules" (plein or en premier, tel le fronton ​aujourd'hui incrusté dans les remparts  d'Egletons). Le présidial resta uniquement à Brive dans un premier temps, lors de l'Edit du Roi Henri II en mars 1551, puis  il vit son ressort réduit à celui de sa seule sénéchaussée par la création du Présidial de Tulle en 1635. "Cette inexcusable omission n'a cependant pas eu lieu pour la vicomté de Turenne, si inférieure en toute sorte de titres au duché de Ventadour…" écrit son lieutenant général Delmas. ​Au ​sommet, une toiture récente en lauzes ​​​élevée et pointue est probablement installée comme il ​sied à l'époque, ce qui semble plus adapté qu'une ​terrasse à l'ancienne, humide et source ​d'infiltrations ​contrairement à ce qui prévalait auparavant. Plus de 300 morts sont comptés selon les chroniques, même si cela semble assez excessif. Que firent-ils de leurs dernières archives ? Les actes de ses ancêtres Ventadour comme la renommée de Bernard de Ventadour appartiennent à l'Histoire de France. > Découvrez d’autres histoires et bâtiments culturels Ardéchois avec l’Almanach de cette belle région ! Le chevalier bandit lorgne vers Charlus et, en 1383, prend la forteresse par ruse et grâce aux espions qu'il a partout à sa solde. Le Gouverneur Combarel n'a pu ou voulu être présent... Depuis deux ans plus rien ne va à Ventadour ! J'ai adoré l'impression de forteresse imprenable du haut de cet éperon, j'ai imaginé les périodes guerrières successives pendant que le guide nous distillait son amour pour ce château et son érudition sur l'histoire. Le tas de fumier devait être ramassé régulièrement vu les vents habituels. Le château fût brièvement confisqué à la famille suite à la trahison d’Henri II de Montmorency en 1632. Le soir du 26 mars, après avoir diné, Richard sortit inspecter les défenses du château et les travaux de siège de ses hommes. Les ducs Jean IV et Jean V de Bretagne y entreprirent des travaux de consolidation et d'agrandissement entre 1380 et 1430. Cinq années plus tard, y seront organisées les fêtes félibréennes de l'Eglantine le 2 septembre 1900. Plusieurs portes fermaient la ville. En raison de la différence de taille, on nous permettra de suggérer que les armes seigneuriales ornaient une porte intérieure ou celle de la tour d'entrée. Il est à califourchon sur un lion qu'il cherche à maîtriser. ​Pourquoi n'a t'on jamais répondu à cette demande légitime de notre Société Historique. On peut essayer d'imaginer les possibles fresques polychromes représentant personnages et scènes bibliques ou guerrières telles qu'elles nous sont parvenues dans des demeures auvergnates (comme au château d'Anjony). Le Gouverneur Combarel du Gibanel ne fait rien et sauve ainsi sa tête (est-il encore à la Rebeyrotte de Sarran, sa résidence privée ? et contre l'autorité royale. Le but est de récompenser une fidélité et de s'attacher une famille puissante en ces temps de crise. Sa base présente une structure plus fruste que les étages visiblement dotés plus tard de belles ouvertures à meneaux et de cheminées jambées. (1) Après 1789, nombre de personnes opposées à la Révolution quittèrent la France, et en 1792 une loi ordonna la confiscation de leurs biens. Le siège "politique" demeure, même si le lieu administratif et judiciaire se déplace vers Egletons puis Ussel pour des raisons évidentes de nécessité d'organisation en personnel et locaux spécialisés. Les murs crépis ​en blanc et peints. C'est Charles François de Lévis, né en 1849 (+1915) qui racheta le site. Ebles abandonna semble-t'il rapidement le nom de la maison de Comborn pour celui de Ventadorn, fondant ainsi sa propre maison, même si à cette époque seul le praenomen est indicatif du lignage, afin de souligner son nouveau statut de seigneur fiefé. En revanche nous ne croyons guère à l'hypothèse récemment soulevée du Samson sur la porte de la chapelle Saint Georges. La vicomté s'appuie sur plusieurs sites fortifiés hors Comborn : Torena (Turenne) et Ventadorn (Ventadour) en font partie. Le but est de récompenser une fidélité et de s'attacher une famille puissante en ces temps de crise. Furent-elles peintes ici ? Situé plus en amont, à 569 mètres d'altitude, il y avait un pic escarpé dont seul un petit terre-plein permettait l'accès, le reste n'étant que précipices de chaque côté. Est-ce impossible à Ventadour alors que ce fut mis en place en tant d'endroits ? Ebles n'ira pas à Egletons qu'il devrait partager avec les bourgeois (burgenses). Bientôt ils seront en cour à Versailles. Ventadour est au plus haut niveau de sa gloire mais n'en recueille plus beaucoup de fruits. En 1589, Henri IV élève le Duché en Pairie, dignité la   plus élevée du royaume. Le roi a compris que la victoire finale se jouerait sur le sentiment d'appartenance nationale. Une meute de fanatiques excités vient d'Egletons ensuite pour saccager la forteresse. Les huguenots viennent un jour et pénètrent par force dans le lieu saint. L'un des vicomtes qui s'opposait le plus aux côtés de celui de Limoges avait été dans les années précédentes Ebles IV de Ventadour, marié à une cousine de Richard alors décédée. Le ci-devant Lieutenant Général ne fut pas guillotiné. Les puissants remparts qui ceinturent la cité sont encore bien visibles. ), le Parlement de Bordeaux rend un arrêt mettant en interdit pour concussion le lieutenant général Delmas de la Rebière, le lieutenant particulier et d’autres officiers du siège de Ventadour, et ordonnant « que toutes et une chacune les causes, instances et procès pendants audit siège d’Ussel soient et demeurent évoqués et iceux renvoyés au sénéchal de Tulle pour y être instruits et jugés..., le tout provisoirement et sans préjudice des droits du seigneur de Ventadour ». Désormais les Ventadour et les Lévis étaient unis et allaient former une nouvelle lignée. C'est à Margerides, au Peyrou de Liginiac et à Charlus de Champagnac sur les rives de la rivière qu'ils passent une partie des saisons. Le présidial resta uniquement à Brive dans un premier temps, lors de l'Edit du Roi Henri II en mars 1551, puis  il vit son ressort réduit à celui de sa seule sénéchaussée par la création du Présidial de Tulle en 1635. . Une translation de résidences s'opère insensiblement. Localisation et informations générales. Les rapports de fouille de 2009 confirment celles de 1968. Remis en liberté sous la convention thermidorienne, ses biens lui furent restitués, ce qui est assez inhabituel en ces temps expéditifs. En 1419, l'assassinat de Jean sans Peur entraîne une alliance anglo-bourguignonne et l'effondrement du parti d'armagnac. identifiant unique de la notice : 23994; item : Château Fort de Ventadour; Localisation : ... Monument et histoire du lieu. Le titre lui est attribué et "…après son décès les dots hoirs successeurs mâles seigneurs dudit Ventadour, perpétuellement et à toujours avec les honneurs, autorités, prérogatives et prééminences afférent aux titres et dignité de Duc". Ventadour est au plus haut niveau de sa gloire mais n'en recueille plus beaucoup de fruits. Les commissaires du département qui en ont fait la visite en conviennent ". Plus aucun n'est en poste permanent, il faut payer leur service si l'on veut des soldats mercenaires. Il resta plusieurs semaines dit-on, n'arriva pas à faire tomber cette citadelle et repartit vers Chalus où il mourut peu après. Le castrum d'origine a été étendu et une forteresse très améliorée occupe la motte. Dubois Christophe 724 views. On permettra de noter qu'il s'agit bien de Ventadour dont il est question, et non de la Voulte, malgré l'attachement privilégié que lui portent encore les descendants de Louis de Lévis et de Blanche de Ventadour. Renouvellons que nous aimerions que la salle qui subsiste encore bien conservée soit aménagée en lieu d'exposition. Le carreau atteignit le roi d’Angleterre à l’épaule. En revanche nous ne croyons guère à l'hypothèse récemment soulevée du Samson sur la porte de la chapelle Saint Georges. Autour d'eux se dressent une série impressionnante de châteaux occupés par leurs vassaux et amis sur les terres d'Auvergne et du Limousin (Anglard, Saigne, Miremont, Arches, Charlanne etc.). En 1784, un an après (est-ce lié ? Là, il assiégea des forteresses du vicomte et de ses alliés. Son neveu Henri de Turenne est huguenot. Un tel bâtiment devait être d’un entretien difficile et de peu de confort. Les deux exemples sont assez parlants. Une preuve parmi d'autres : le 28 janvier de l'an 1523 a lieu au château le mariage du fils aîné de Jean de Chabannes, seigneur prestigieux de Madic, proche du Roi, et de son épouse Françoise de Blanchefort descendant des Comborn. Le Duc de Ventadour restait fidèle à la regrettable tradition des Lévis, vue de Ventadour bien sûr ! Il suit les épopées des troupes anglo-aquitaines pendant 4 ans puis monte sa propre compagnie à l'âge de 23 ans. Il reprend le château abandonné de la Roche Vendais au dessus de la Bourboule, le fortifie mais le perd face à Robert de Béthune. Pendant son règne, qui dure dix ans, il ne séjournera que quelques mois dans le royaume d’Angleterre et n'apprendra jamais l'anglais... Il préfère parler français ou plus encore limousin. Il était probablement fils de Foucher de Ségur et cousin de Giraut (Géraud) vicomte de Limoges, peut-être de la 1ère maison des Ducs d'Aquitaine et possible descendant de Childebrand duc d'Austrasie au VIIIème siècle. Bien entendu il fallait être suivis financièrement par l'Etat, le département de la Corrèze trainant des pieds pour s'engager malgré le pression de l'ancien député ! L'auteur de la décision, en tous cas, ne semble pas avoir traîné dans les lieux non plus que l'artificier. Il est aussi un poète et un écrivain célèbre à son époque, notamment pour ses compositions en occitan mais aussi en langue d'oïl. Il fut enseveli à l’abbaye de Fontevraud, près de son père, alors que son cœur était envoyé à Rouen et ses entrailles dans la chapelle du château de Châlus Chabrol, qui fut finalement pris par Mercadier juste après que le roi ait été touché. En bas-Limousin, Comborn contrôle au contraire un très vaste territoire englobant le pays au sud de la Vézère jusqu'aux limites du fleuve Dordogne qu'il dépasse à l'Est vers le pays de Mauriac jusqu'à la rivière Auze et au Sud en dessous de Turenne, de Beaulieu jusqu'à Saint Céré et Martel. Cela provoque un joli remue-ménage autour de. En temps de guerre leur nombre s'accroit grandement et peut passer à plusieurs centaines par l'appel au ban des vassaux suivi de l'arrière ban. Il s'agit, pour le premier, "d'un personnage coiffé d'une sorte de mitre, imberbe (! Le souvenir parfois "amélioré" s'est maintenu pendant huit siècles tant les habitants furent impressionnés par cette période de grands chambardements, comme plus tard avec Geoffroy Tête Noire. Les nouveaux comtes sont encore souvent en Limousin mais ils se partagent désormais avec leur fief de Meyras puis de la Voulte en Vivarais dans l'actuelle Ardèche. Ce promontoire si particulier n'était-il  pas  déjà occupé par quelque système défensif préalable qui, bien que primitif, offrit pendant quelques temps le refuge au vicomte ? (Voir la page sur Meyras). Cela est assez mystérieux ; certainement par le flanc Nord en tout cas. Cependant, on peut se demander si un donjon plus vaste que cette simple tour carrée certainement d'origine XII. On sait qu'en 1787 le château était encore habité par un couple de serviteurs concierges et que le Gouverneur Combarel du Gibanel y avait son appartement de résidence officielle. Elle fait mettre le feu, et peut-on supposer, fermer les portes. La salle en sous-sol pouvait abriter les provisions autant que les réfugiés en cas de nécessité mais put être convertie plus tard en poudrière rudimentaire. Connaissant les opinions révolutionnaires et sanguinaires du fils, on peut imaginer celles du père peu enclin au service de la haute noblesse mais beaucoup plus à la prévarication. Son lieu de résidence n'est pas connu mais devait être Limoges pour sa fonction et Tulle ou Le Peyrou pour son Duché, Ventadour n'étant qu'une étape obligatoire pour rencontrer son propre Gouverneur de place et le lieutenant général de la sénéchaussée. Puis c'est Richard le fils d'Aliénor et de Henri qui arrive en 1198 dans sa campagne pour soumettre l'Aquitaine et le Limousin. Simplement, une énorme et double arête granitique le traverse et s'enfonce à son éperon sud-est vers la confluence des rivières. L'abbesse Catherine de Chabannes fait mine de bien les recevoir et les nourrit, les saôule et les fait se coucher au Montclausoux dans une de ses granges où ils s'endorment. La mort de Richard en Limousin à Chalus après un échec à Ventadour puis à Ségur. La concussion dont il est fait mention concerne la perception indue d'argent par abus de son autorité, on peut imaginer ce que cela représentait sur l'ensemble du duché quand on voit ce qui se trâmait sur le seul château. Les derniers travaux durent être entrepris au début du XVIème siècle. Cela n'empêche pas qu'il eut certainement un questionnement sur le choix définitif : fallait-il rester sur ce piton ou bien se transférer ? Régis ROHMER, archiviste en chef du département de la Corrèze, publia en 1943 une étude sur les ressorts de justice royale en bas Limousin qui s'ajoutaient aux justices seigneuriales et de l'Eglise. Les études menées par Robert Joudoux et le chanoine Billet dans les années 1960/70 avaient porté sur ce sujet mais concluaient que cette hypothèse était assez peu vraisemblable à côté du "cacador" probablement situé au même endroit et très fréquenté, on l'imagine, vu le nombre d'habitants de Ventadorn. La troupe mis plusieurs jours pour se déplacer et en passant sous Ségur elle tenta de prendre la place mais renonça car Ségur résista. Ventadour s'édifie dans une agitation d'hommes construisant et de soldats prêts à toute éventualité. Les huguenots périssent tous. Au sommet, un lieu de guet permet de s'assurer constamment de la sûreté. Il est souvent à Ventadorn, son fils Anne également. Le château de Châlus Chabrol devait être alors très différent des ruines que l’on peut voir aujourd’hui. "Le Duc de Lévis Mirepoix et de San Fernando Luis, a fait don du château de Ventadour à la commune, Les actes de ses ancêtres Ventadour comme la, renommée de Bernard de Ventadour appartiennent, Ainsi le chef de la Maison de Lévis, en confiant. Affirmer une présence limitée à un seul siècle est ainsi chose bien surprenante. ​​​Notons en passant que ce ​dernier ​château totalement ruiné eut la chance contrairement à Ventadour d'être racheté en 1852 par le vicomte Jules de Francheville, qui fit avec sa famille tout son possible pour ​sauver l'existant jusqu'au rachat en 1965 par le Conseil ​départemental du Morbihan, à​ l'initiative de son président Raymond Marcellin, ancien​ ministre et conseiller général ​de Sarzeau, qui entreprit une ​restauration complète et pas une simple "vitrification" ! Certainement une vaste carapace vide, encore impressionnante de loin mais bien dégradée à l'intérieur, livrée aux ultimes rapines et devenue un lieu de visite pour se convaincre que c'était un vaisseau abandonné. Au moins jusqu'au XVème siècle, les Ventadour resteront attachés à leur rocher fortifié même si certainement ils se partageront parfois à partir des XIIIème /XIVème s. dans quelques demeures voisines établies sur leur territoire. Plusieurs années durant, Ebles puis ses fils espérerons en vain reprendre la vicomté pour châtier le criminel et faire valoir leurs droits mais sans y arriver, malgré de longs combats. Moustier-Ventadour. A Limoges, la Ligue se déchaîne contre les protestants (mais combien sont-ils ?) Le chanoine Léon BILLET dressa lui-même la représentation de la forterresse à cette époque et fit faire un dessin d'architecture transmis à notre société qui permet de bien imaginer la fière apparence du logis, véritable château dans le château. Comment ne pas regretter que Ventadour ne soit plus habité qu'assez épisodiquement et surtout ne bénéficie d'aucun embellissement, que les villes ne se développent pas, que les prieurés et abbayes semblent végéter comme le Moustier, qu'aucun nouveau château ne s'édifie dans le style et l'architecture de la Renaissance, que les hôpitaux restent limités à quelques lits à Egletons et Ussel, que les gouverneurs ne dotent guère leur province ? Hormis une rapide évocation de l'état d'abandon de la route de Bordeaux à Lyon (les politiques en reparleront encore deux siècles après avec les mêmes mots ! Depuis longtemps le pouvoir ne réside cependant plus dans le duché de Ventadour et maintenant la forteresse semble vide, hormis un simple concierge qui restera peut-être encore présent après 1789. On verra l'importance selon les époques de Margerides, Liginiac, Davignac, et Charlus Champagnac, plus confortables. Au dessus se trouvaient les chambres de nuit au nombre de quatre à six avec au moins un troisième niveau sous toit, certainement aménagé. On lit parfois qu'il y eu changement de famille seigneuriale ce qui est inexact puisqu'il y eut continuité du sang, sauf à penser que seuls les mâles entraînent leur sang. L'abbaye bénédictine de Bonnesaigne (Combressol) est alors le siège d'un crime abominable. En 1790 l'ambiance change à Ventadour livré aux évènements et le curé de la paroisse de Moustier, Lassaigne, s'enfuit, signe d'une population désormais agitée et devenue peu sûre. La consécration arrive en février 1578. Le fils de Charlotte, le prince Louis VI Henri de Bourbon Condé est en exil dès juillet 1789, comme son père héritier du duché. Les fonds furent bien inscrits par le gouvernement du député de la Corrèze, suite à cette conversation et au chiffrage de la Drac, et versés après 1988 par dotation semble-t'il du Ministère de l'Intérieur réaffectée à la DRAC. illustration : de l'intérieur du logis vers la tour St Georges et la salle de garde (cop.CDT). Arriva le temps des malheurs. Hôtels près de Château de Ventadour : (0.37 Km) Camping le Ventadour (1.70 Km) Le Mas du Pestrin (6.85 Km) Château Clément (5.17 Km) L'Evidence (2.20 Km) Domaine de la Plage; Voir tous les hôtels près de Château de Ventadour … Est-cela que l'on refuse ? Le chœur, surélevé d’une marche, ainsi que la chapelle sud-ouest présentent un sol non compartimenté." Ses deux filles sont Charlotte, née en 1737, qui a épousé au château de Versailles le 3 Mai 1753 Louis V Joseph de Bourbon, prince de Condé, auquel elle transmet le duché. carte des possessions des Plantagenêt en France que reçoit Richard 1er en 1170 lors de son couronnement à Poitiers et Limoges et en 1183 après la mort de son père. p. 46. Des granges abritent encore des figures sculptées du XIIème siècle provenant de la chapelle St Georges et des salles romanes du logis. Nous n'eûmes aucune réponse à nos courriers. Henri V en joue et reprend du terrain sur le continent. La Guerre de Cent Ans, menée contre l’Angleterre et née d’un problème de succession à la tête du Royaume de France, ravage le pays. vient en 1182, assiège selon le souvenir puis repart faute que Ebles IV ne cède (à moins qu'il n'ait négocier prudemment !). En 1435, le traité d'Arras met fin à l'alliance anglo-bourguignonne et déséquilibre définitivement le rapport de force en faveur des Français. Fils d’Henri II d'Angleterre et d’Aliénor d'Aquitaine, Richard est élevé dans le duché d'Aquitaine à la cour de sa mère sous les yeux de Bernartz de Ventadorn qui semble l'initier au trobar, ce qui lui vaut dans sa jeunesse le surnom de Richard le troubadour Poitevin. vient en 1182, assiège selon le souvenir puis repart faute que Ebles IV ne cède (à moins qu'il n'ait négocier prudemment !). Il écrivit quelques poèmes et chansons pendant sa captivité dans le Saint Empire Romain Germanique, à la manière des troubadours dont l’art connaissait son apogée dans les fiefs Plantagenêt d’Aquitaine et du Poitou. Le régime féodal, déjà mis à bas sans que cela soit officiel, fut un prétexte facile. Ebles III devenu vicomte partit à son tour et revint en 1169 par l'Italie où il mourut épuisé ou malade au Monte Cassino (Mont Cassin). Bertran de Born, dans une de ses chansons, lui attribua ainsi le sobriquet de « oc et no », « oui et non » parce qu’il changeait tout le temps de décision. Accompagné de son fils Anne, il récupère les forteresses et les fera détruire plus tard. La petite histoire rappelle que ce fort mal-poli Duc Louis Charles rappela avec arrogante à Louis XIV que toute la paille de son royaume ne comblerait pas les fossés de Ventadour... La vantardise le disputait à l'affront. La révolution est en route. Son père est chevalier attaché au service du Roi de France Jean le Bon, au moins après 1360 date du traité de Brétiqny. La citadelle semble accrochée sur la pointe et sortir de la masse en se fondant avec elle. En la matière, il serait bon que ces auteurs institutionnels, ou pas, nous expliquent pourquoi Ventadour n'aurait pas été habité dès le début et pendant plusieurs siècles, mais simplement pendant un siècle au plus, uniquement au XVème ? Ventadour est si loin...  Pourtant une nouvelle crise approche et les Ventadour vont devoir gouverner le Limousin et s'appuyer sur la forteresse familiale. Plus tard, après 1568, il combat encore pour le Roi entouré par plusieurs seigneurs de ses fiefs, les Veillan de Neuvic, Gimel, Scoraille, Mirambel, Saint Eulalie, Lafon…, La guerre est arrivée en Limousin en 1567 (mais n'y était-elle pas déjà ?). La réforme s'est installée à Turenne, mais aussi dans les Monédières dont l'âme des paysans semble plus attirée par la rigueur calviniste. Le site était éloigné et difficile à défendre car entouré de collines un peu plus hautes. Tulle, cité des évêques prend fort mal la chose et s'en plaint, craignant de voir son siège de justice être en concurrence avec la sénéchaussée ducale. Ebles qui vit encore à Comborn lors du décés de son père, car il est mineur, doit partir ; sa mère Roberte de Rochechouart a procédé au partage des fiefs et il a reçu Ventadorn. plus élevée du royaume. La méthode est curieuse. Bien entendu, la fable moderne véhiculée autour de Ventadorn par quelques artistes de l'amalgame douteux depuis des années n'est pas celle de la référence chrétienne, mais reste purement antisémite. Notre Société Historique une fois encore écartée de Ventadour. Ces deux périodes sont séparées par une longue trêve provoquée par des conflits de pouvoir dans les deux camps. L'existence d'un deuxième étage plein, entre les deux précédents, reste hypothétique. Peu éclairées, froides avec seulement des cheminées hautes à foyer ouvert qui viendront au XIIème s., ces salles sont très peu meublées avec uniquement des coffres et bancs, une table dressée sur des tréteaux.